Les députés européens s'apprêtent à examiner au sein du Comité des transports au Parlement de Strasbourg l'élargissement du contrôle technique, conformément aux souhaits des réseaux spécialisés (Dekra-Norisko, Securitest, Autosur, Autovision, etc.) qui, pour booster leur chiffre d'affaires, aimeraient non seulement renforcer…
Les députés européens s'apprêtent à examiner au sein du Comité des transports au Parlement de Strasbourg l'élargissement du contrôle technique, conformément aux souhaits des réseaux spécialisés (Dekra-Norisko, Securitest, Autosur, Autovision, etc.) qui, pour booster leur chiffre d'affaires, aimeraient non seulement renforcer le contrôle technique automobile (visite tous les ans pour les véhicules de plus de 6 ans au lieu de tous les deux ans actuellement), mais également l'étendre aux deux-roues motorisés dans les pays où ce n'est pas déjà le cas.
"La partie s'annonce serrée"
D'abord rejeté par le Parlement français (lire MNC du 26 octobre 2012 : les députés et les sénateurs contre le contrôle technique moto), puis reporté par l'Union européenne (lire MNC du 13 décembre 2012 : l'UE repousse le contrôle technique moto) avant d'être appelé de ses voeux par le futur ex-maire de Paris (lire MNC du 8 février 2013 : la mairie de Paris réclame le contrôle technique moto) et de nouveau jugé digne d'intérêt par les députés de Strasbourg (lire MNC du 27 février 2013 : le Parlement européen réfléchit au contrôle technique moto), le contrôle technique moto (lire notre Dossier spécial) refait de nouveau parler de lui avant son examen par le comité des transports du Parlement européen fin mai à Bruxelles, puis le vote en séance plénière prévu début juillet à Strasbourg.
"Elargir le cercle des opposants"
A tel point que les trois instances représentatives de la moto en France rappellent que "le combat continue" et prévoient "d'élargir le cercle des opposants à une généralisation du contrôle technique des deux-roues motorisés, notamment face à des pays où il existe depuis de nombreuses années (Allemagne, Angleterre…) et qui ne comprennent pas les positions des pays où celui-ci n'est pas en vigueur (France, Pays-Bas...)".
"La partie s'annonce serrée", préviennent dans un communiqué commun la Fédération française des motards en colère (FFMC), la Fédération française de motocyclisme (FFM) et le Collectif de défense des loisirs verts (Codever), même si plusieurs députés européens français comme Dominique Vlasto (UMP), Alain Cadec (UMP), Jean-Pierre Audy (UMP), Christine de Veyrac (UDI), Michel Dantin (UMP), Dominique Riquet (Parti radical), Brice Hortefeux (UMP), etc. ont déjà "indiqué leur opposition à la proposition de contrôle technique des deux-roues motorisés".
Et les lacets défaits alors ?
Selon des informations encore contradictoires - à confirmer dès ce lundi... - , les lobbyistes de ces grands réseaux prépareraient maintenant leurs porte-parole nos représentants à la nécessité d'étendre le contrôle technique aux chaussures, plusieurs piétons ayant été aperçus récemment avec un lacet défait au mépris de toute sécurité.
Mais la situation reste particulièrement confuse sur le flan front franco-belge car dans le même temps, d'autres sources font état de groupes de pression très bien organisés qui s'activeraient en chou-main à Bruxelles pour instaurer une Commission de contrôle des cols de chemises (CCCC), afin de lutter contre les écervelés qui circulent librement sans avoir refermé le dernier bouton. Affaires à suivre sur MNC : restez contrôlés connectés !
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