Suite à un accord bilatéral entre la France et la Belgique, les conducteurs belges flashés par un radar en France doivent désormais s'acquitter du montant de l'amende. Et vice-versa, bien entendu ! Appelé à se généraliser en Europe, ce type de coopérations policières est déjà en vigueur entre la France, la Suisse et…
Suite à un accord bilatéral entre la France et la Belgique, les conducteurs belges flashés par un radar en France doivent désormais s'acquitter du montant de l'amende. Et vice-versa, bien entendu ! Appelé à se généraliser en Europe, ce type de coopérations policières est déjà en vigueur entre la France, la Suisse et le Luxembourg.
20 à 25% des flashés en France sont des conducteurs étrangers !
Selon la Sécurité routière, "20 à 25%" des flashes émis par les quelque 2190 radars fixes à ce jour recensés en France concerneraient des conducteurs étrangers. Et ce, bien qu'ils ne représenteraient que "5%" du trafic !
Ce qui signifie qu'un quart des infractions pour excès de vitesse restent impayées, puisque l'Agence nationale du traitement automatisé des infractions (ANTAI) installée à Rennes (Ille-et-Vilaine) n'est pas en mesure de faire suivre les contraventions hors de l'Hexagone…
Ou plutôt "n'était" pas en mesure de le faire : afin de devancer une directive européenne qui doit entrer en application en 2013 et qui établit une liste de huit infractions passibles de poursuites pour tous les conducteurs au sein de l'UE (excès de vitesse et feux rouges grillés, notamment), certains pays membres s'accordent d'ores et déjà un accès réciproque aux informations leur permettant de sanctionner un conducteur étranger.
Ce type d'accords bilatéraux est déjà en vigueur entre la France, la Suisse et le Luxembourg, et vient de s'étendre à la Belgique depuis le début du mois de juillet. Des discussions sont en cours pour rapidement appliquer ce principe à l'Espagne, l'Italie et aux Pays-Bas. Mais aussi en Allemagne, dont les conducteurs occupent la première place des étrangers flashés en France, avec entre 500 000 et un million d'infractions enregistrées par les radars tricolores ! Et la fameuse rigueur germanique, alors ?
Le fonctionnement de cette coopération est simple, pour ne pas dire enfantin : il suffit d'établir une connexion entre le centre de traitement automatisé des infractions français et ses homologues européens pour qu'un contrevenant étranger au pays dans lequel il s'est fait flasher soit identifié, puis sanctionné.
L'immunité dont jouissaient les conducteurs étrangers face aux radars automatiques français est ainsi progressivement en train de disparaître. Mais attention : Moto-Net.Com rappelle à ses lecteurs que la réciproque est toute aussi valable ! Gaffe donc, lors de vos prochaines virées à travers l'Europe…
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