Le ministère de l'Intérieur aurait lancé un appel d'offre auprès des fabricants de radars afin d'équiper des véhicules banalisés de dispositifs de contrôle de vitesse suffisamment petits et performants pour être planqués embarqués à la fois sur une auto, mais aussi sur une moto.
Le ministère de l'Intérieur aurait lancé un appel d'offre auprès des fabricants de radars afin d'équiper des véhicules banalisés de dispositifs de contrôle de vitesse suffisamment petits et performants pour être planqués embarqués à la fois sur une auto, mais aussi sur une moto.
Ce projet, déjà expérimenté par les forces de l'ordre belges sur des Honda Pan European depuis quelques années, devrait entrer en phase de test dès cet été pour "une durée de six mois et pourra être prolongé de trois mois", a confirmé la déléguée interministérielle à la Sécurité routière.
"Globalement, il s'agira de radars comme on les voit sur les bords de routes mais qui circuleraient", a-t-elle précisé. La fonction et l'intérêt de ce nouvel outil répressif seraient de pouvoir mesurer en temps réel la vitesse d'un véhicule suivi, à l'inverse des actuels dispositifs embarqués qui s'utilisent à l'arrêt (ci-contre).
Il s'agit de développer "des dispositifs de radars ou des dispositifs photo, vidéo, laser, ou autres, qui, à partir d'un véhicule qui est dans la circulation, pourront mesurer et sanctionner des débordements et des dépassements", a détaillé Michèle Merli.
Cette expérience a déjà été menée dans les années 90 avec des voitures banalisées, avant d'être abandonnée pour des raisons de logistiques et de coûts. Hélas, les progrès technologiques réalisés sur les cinémomètres de nouvelles générations permettraient, semble-t-il, de remettre cette brillante idée au goût du jour...
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