Alors que la verbalisation des remontées de files se poursuit, notamment en région parisienne sur l'A6 et le périph' où les "forces de l'ordre" n'ont rien de plus urgent à faire que de piéger les deux-roues qui évitent les embouteillages, la Fédération française des motards en colère (re)monte au créneau sur le terrain…
Alors que la verbalisation des remontées de files se poursuit, notamment en région parisienne sur l'A6 et le périph' où les "forces de l'ordre" n'ont rien de plus urgent à faire que de piéger les deux-roues qui évitent les embouteillages, la Fédération française des motards en colère (re)monte au créneau sur le terrain juridique.
Citant désormais Montesquieu après s'être inspirée d'Aristote (lire MNC du 3 mars 2010), la FFMC rappelle qu’une "injustice faite à un seul est une menace faite à tous". Elle invite donc les motards "à se rapprocher de son service juridique pour les aider à contester les verbalisations abusives dont ils ont pu faire l’objet".
Ne signez rien, ne reconnaissez pas l’infraction !
"Les motards verbalisés doivent aller devant les tribunaux pour que soit juridiquement condamnée cette pratique abusive des PV à la volée et l’attitude scandaleuse des forces de l’ordre qui profitent du silence de la loi pour multiplier les PV et satisfaire ainsi leur quota", dénonce l'association de défense des motards, dont les avocats "ont déjà obtenu des décisions favorables".
En cas de verbalisation, avec ou sans interpellation, les conseils de la FFMC sont simples : "ne signez rien, ne reconnaissez pas l'infraction". L'association de défense des motards invite en revanche les victimes à "contacter rapidement" sa commission juridique par email (cj@ffmc.asso.fr) ou par téléphone (01.48.18.12.17).
Rappelons à toutes fins utiles que la circulation entre les files à vitesse adaptée, tout comme le passage dans les couloirs de bus lorsque la chaussée principale est encombrée, fait partie intégrante de la pratique et de l'intérêt d'un deux-roues en ville. Envisagerait-on sérieusement d'obliger un automobiliste à garder ses vitres ouvertes quand il pleut ? Il n'y a donc pas davantage de raison d'obliger un deux-roues à rester bloqué derrière les voitures dans les embouteillages lorsqu'il peut tranquillement circuler entre les files sans risquer de perdre sa vie, sa santé ou son temps...
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