La saga de l'hiver - de l'année, voire de la décennie... - Voxan se poursuit ! Comme prévu, l'avocat de Guillaume Maillard (le PDG de la Sodemo et candidat repreneur de Voxan, lire MNC du 17 février 2010 : Guillaume Maillard : "les liquidateurs de Voxan n'ont pas fait leur travail ") a interjeté appel de la décision du tribunal de commerce de Clermont qui…
La saga de l'hiver - de l'année, voire de la décennie... - Voxan se poursuit ! Comme prévu, l'avocat de Guillaume Maillard (le PDG de la Sodemo et candidat repreneur de Voxan, lire MNC du 17 février 2010 : Guillaume Maillard : "les liquidateurs de Voxan n'ont pas fait leur travail") a interjeté appel de la décision du tribunal de commerce de Clermont qui a ordonné la vente aux enchères de la société.
"Nous voulons obtenir une suspension de la procédure", explique l'avocat clermontois Gilles-Jean Portejoie à La Montagne. "C'est la dernière chance de sauver Voxan. Il y a une volonté politique forte sur le territoire de conserver la marque. Il y a un repreneur et il maintient le site. Que veut-on de plus ? Cet appel est un signal. Je souhaite que le procureur de la République prenne la balle au bond pour faire appel lui aussi !"
Toujours selon La Montagne, Guillaume Maillard a rencontré hier les salariés de l'entreprise qui pointent désormais au chômage et leur a présenté son plan : "j'ai l'impression qu'ils ont tout découvert. Personne ne les a informés. Je crois qu'il faut que nous nous unissions, car ils ont une partie de la solution entre leurs mains".
Le patron de la Sodemo, le motoriste basé à Magny-Cours (58), croit donc fermement en Voxan, tout comme il croit au "petit secteur de l'automobile verte" dans lequil il se diversifie. "L'industrie automobile telle qu'on l'a connue n'existera plus", lâche Guillaume Maillard dans une interview accordée, aujourd'hui également, au Journal du Centre. "Il faut inventer autre chose. Notre activité reste principalement tournée vers la compétition, mais nous allons devoir nous diversifier, par exemple dans le domaine de la mobilité, avec des deux-roues ou trois-roues hybrides et électriques"
Pour ce dynamique chef d'entreprise de 35 ans, les problèmes sont avant tout d'ordre politique et économique : le soutien des collectivités est trop faible et les banques régionales "ne jouent pas le jeu et ne nous accompagnent pas dans nos projets. C'est un réel problème", déplore-t-il. Alors, affaire à suivre... ou pas ? Restez connectés !
.
.
.
Commentaires
Ajouter un commentaire
Identifiez-vous pour publier un commentaire.