Après les radars fixes, mobiles, embarqués, à double-sens, de feu, de chantier, de passage à niveau ou encore les cabines leurres et les drones à venir , voici les "radars de stop", dernière trouvaille étrennée sans tambour ni trompette par la Sécurité routière ! Ce dispositif inédit sert à traquer le non-respect…
Après les radars fixes, mobiles, embarqués, à double-sens, de feu, de chantier, de passage à niveau ou encore les cabines leurres et les drones à venir, voici les "radars de stop", dernière trouvaille étrennée sans tambour ni trompette par la Sécurité routière ! Ce dispositif inédit sert à traquer le non-respect de l'arrêt au stop, infraction passible d'une amende de 135 € et d'un retrait de 4 points…
On ne stoppe pas le progrès !
Contrairement aux désormais habituelles cabines-radars fleurissant sur les bords des routes, ce "radar de stop" ne fonctionne pas de manière totalement autonome, mais fait parvenir à des policiers des informations enregistrées en cas d'infraction.
L'appareil, conçu par l'Agence française de sécurisation des réseaux routiers (AFS2R), se compose d'une caméra et d'un système de Lecture automatisée de plaques d’immatriculation (LAPI). En cas de non-respect du stop surveillé, il transfert la séquence vidéo aux officiers de police affectés, qui enverront le procès-verbal au propriétaire de la carte grise après visionnage des images.
Le premier modèle de ce nouvel outil a été débusqué par Auto-Plus la semaine dernière au croisement de la rue Marc Sangnier à Yerres, dans le département de l'Essonne (91). Selon nos confrères amateurs de 4-roues (tous les défauts sont dans la nature !), ce radar de stop aurait enregistré pas moins de "500 infractions" lors de sa première demi-journée de test !
Sur le site de l'AFS2R, on apprend par ailleurs ce type d'appareil est aussi en mesure de traquer les refus de priorité à un piéton engagé sur un passage protégé, ou encore l'utilisation non autorisée d'une portion réservée (voie de bus, par exemple).
Si l'introduction de ce nouveau radar de stop répond à un objectif louable, son exécution est plus critiquable tant juger de l'arrêt complet d'un véhicule peut parfois être difficile. Sur le terrain, les forces de l'ordre parlent ainsi de stop "coulé", qu'ils peuvent décider de sanctionner ou non selon les cas. Une appréciation dont l'oeil froid et dénué de réflexion de la caméra sera incapable.
Bonne nouvelle toutefois : l'enregistrement se faisant par l'arrière, l'identification du conducteur n'est pas permise. Par conséquent, contester la contravention est possible en indiquant ne pas être le conducteur surpris à "griller" le stop. Reste alors à "sacrifier" une connaissance à qui vous auriez prêté votre véhicule... Ou à faire valoir son droit de ne pas être légalement tenu de dénoncer ce conducteur, y compris à la demande - souvent pressante - des forces de l'ordre et d'un juge.
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