Le nouveau ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, n'a pas daigné répondre au courrier de la FFMC l'invitant à reconsidérer la question des zones de circulation restreinte pour les motos, alors que l'absence de vignette Crit'Air sera verbalisable à partir du 1er juillet... Déjà besoin de vacances, monsieur le ministre ?
La Fédération française des motards en colère (FFMC) poursuit son combat contre l'interdiction des motos d'avant 1999 dans Paris (et d'autres villes de France comme Lyon ou Grenoble), matérialisée par la vignette Crit'Air dont l'absence sera réprimée à partir du 1er juillet (68 euros).
Dans un courrier adressé à Nicolas Hulot, la FFMC demande à l'ancien animateur télé - dont le grand-père aurait inspiré à Jacques Tati le film "Les Vacances de monsieur Hulot" ! - de bien vouloir "reconsidérer la question des ZCR concernant les deux-roues motorisés dont l’usage en ville présente plus d’avantages que d’inconvénients, ne serait-ce qu’en termes de pollution".
"Vous avez assez roulé à moto pour comprendre mieux que personne qu’une moto dans le trafic, c’est déjà une voiture de moins dans le trafic, qu’une moto est en moyenne six fois plus légère qu’une auto, qu’elle présente un taux d’occupation de 50% avec son seul conducteur quand une voiture en ville est généralement utilisée avec une seule personne à bord pour une capacité d’emport de cinq places", rappelle l'association en jouant habilement la corde sensible de la "grande famille" des motards...
"Vous qui roulez encore régulièrement en scooter électrique, on ne va pas vous expliquer que l’on peut stationner quatre deux-roues motorisés sur un seul emplacement auto... et bien que vous ayez opté pour le moteur à électrons (et bim, dans ta face le nucléaire, NDLR), vous savez bien encore que nos motos ne carburent pas au gasoil, carburant mis en cause par les promoteurs des ZCR pour ses émissions de particules fines", poursuit la FFMC qui aimerait par conséquent "voir ça avec vous le plus tôt possible".
Sauf que jusqu'à présent, l'ancien envoyé spécial pour la protection de la planète de François Hollande et nouveau ministre de l'écologie (enfin, de la transition écologique et solidaire) du gouvernement d'Edouard Philippe 1er - un poste qu'il avait refusé d'occuper sous Chirac, Sarkozy et Hollande - n'a pas daigné répondre à ce courrier pourtant construit, amical et argumenté... mais avec une faute de frappe dans le code postal ! Peut-être ne l'a-t-il tout simplement pas reçu ?
Petite astuce MNC à l'attention de la FFMC : essayez de le renvoyer avec le code postal 75007. Et après la xrrchh... séquence... krrkchr... émotion, bientôt la séquence réponse ?
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