La vertigineuse croissance de Royal Enfield se poursuit à Sao Paulo (Brésil), où la marque indienne d'origine britannique ouvre sa deuxième filiale de distribution directe - en dehors de l'Inde - après celle implantée en Amérique du nord. Royal Enfield propose trois de ses motos monocylindres dans ce pays décrit comme le "quatrième marché mondial du deux-roues" : l'inoxydable Bullet 500, la Classic 500 et le récent Café racer Continental GT.
"Le Brésil représente de grandes opportunités car le marché des motos de moyenne cylindrée y est largement sous-desservi, alors que les flux de circulation en zone urbaine y sont massifs", se réjouit par avance Rudratej Singh, président de Royal Enfield. Le constructeur profite naturellement de cette implantation pour ouvrir son premier "store" en plein centre-ville.
"La filiale et son bureau régional de São Paulo seront dirigés par Claudio Giusti, country manager pour Royal Enfield Brazil", fait savoir la marque qui revendique le statut de "plus ancien constructeur de motos en production continue". Pour mémoire, la première "Enfield" est sortie des chaînes de Redditch (Angleterre) en 1901, deux ans avant la première Harley-Davidson et un an avant la première Indian. Effectivement, ça date !
Royal Enfield est désormais présent dans plus de 50 pays au travers d'un réseau constitué de plus d'un millier de points de ventes, dont "plus de 675" en Inde et "plus de 80" en France, où la distribution est confiée à la DIP depuis 2012. La marque qui annonce une stupéfiante croissance de "50% par an depuis 5 ans" assure avoir vendu "660 000 motos dans le monde au cours de l'année fiscale 2016-2017" et entend augmenter sa capacité de production pour atteindre l'énorme volume de "900 000 motos" d'ici fin 2018 !
Au-delà de ces chiffres spectaculaires (en 2012, Royal Enfield vendait un peu plus de 100 000 motos, soit six fois moins qu'aujourd'hui !), rappelons que l'offre du constructeur tend à se diversifier via un futur bicylindre en ligne refroidi par air-huile de 750 cc (à gauche ci-dessous) ainsi que l'inédit trail Himalayan de 400 cc (en bas), jusqu'ici indisponible en Europe car non compatible avec les normes Euro4. La marque promet toutefois son arrivée en France "courant 2017" : restez connectés !
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