Harley-Davidson vient de boucler le premier semestre 2017 sur une baisse de -5,1% et totalise 4729 immatriculations. Le responsable marketing de la marque américaine en France, Manoël Bonn, livre ses impressions aux lecteurs de Moto-Net.Com. Premier bilan...
Moto-Net.Com : Le Mondial de la moto se déroulera du 4 au 14 octobre 2018, en parallèle du Mondial de l'auto. Cela semble une bonne idée en termes de médiatisation et de fréquentation... Mais quid des concurrences de l'Intermot à Cologne (3 au 7 octobre) et de la référence internationale Eicma à Milan (début novembre) ?
Manoël Bonn, responsable marketing Harley-Davidson France : En effet, Intermot et Eicma sont les plus importants salons en Europe ! Nous pensons que la conjugaison des secteurs automotive et deux-roues permettra de croître le nombre de curieux et d'aficionados de belles mécaniques. Nous étudions la question pour représenter au mieux Harley-Davidson et plus notre marque sera représentée, mieux ce sera.
MNC : Selon vous, à quel point le premier semestre 2017 a-t-il été dopé par le passage à l'Euro4 (obligatoire), le début d'année 2016 "bridé" par le rétrofit tardif et les ventes de modèles A2 pour tous les nouveaux permis ?
M. B. : Harley-Davidson a été faiblement impacté par le passage Euro4. La production de modèles comme VRod a été arrêtée et cela était prévu et anticipé. De même, pas d'impact concernant le retrofit tardif. En revanche, les demandes de bridage concernant le permis A2 est une opportunité compte tenu du nombre de modèles concernés.
MNC : L'extension pour tous (les âges) du permis A2 a-t-elle eu des conséquences sur votre activité ?
M. B. : A nouveau, c'est une opportunité de pouvoir accueillir de nombreux nouveaux permis de tous les âges. Les conséquences sont positives pour Harley-Davidson grâce à 19 modèles éligibles aux permis A2 ! Tous les Sportster, Dyna, Softail sont bridables et plusieurs sont à l'essai dans nos 53 points de ventes.
MNC : Quel bilan tirez-vous de vos six premiers mois ?
M. B. : Positif. Nous sommes en phase avec ce que nous avions prévu en termes d'activité. Le recul des immatriculations constaté lors du premier trimestre correspond à une baisse des immatriculations de nos véhicules de démonstration. En effet, et contrairement aux autres marques, nous avons baissé le nombre de motos mises en démonstration au cours de cette période. H-D adapte ses programmes à son offre.
MNC : La fin de l'année 2016 avait été exceptionnelle en raison des nombreuses immatriculations de modèles Euro3. Doit-on s'attendre à une chute des ventes fin 2017 ?
M. B. : Au contraire. Nous attendons une hausse des volumes pour Harley-Davidson par rapport à 2016. Le nouveau MY18 (gamme 2018) contribuera de façon importante à cette croissance attendue
MNC : Comment se présente le second semestre 2017 pour votre marque ?
M. B. : De façon excellente. Le lancement du MY18 sera l'un des plus important jamais réalisé pour la marque H-D. Nous sommes donc très confiants sur les perspectives du deuxième semestre.
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