La dernière campagne de la Sécurité routière, qui tourne en boucle pendant les beuveries de fin d'année, invite à empêcher "l'autre" de reprendre le guidon/volant/barre/manche avant d'avoir désaoûlé. Mais peut-on réellement être responsable des autres ? Et jusqu'à quel point ? Le prof de philo Thibaut de Saint-Maurice, chroniqueur sur France Inter, apporte quelques éléments de réponse...
Si votre dîner de réveillon tourne un peu au ralenti samedi soir - après bien sûr avoir tenté de savoir si la nouvelle CBR va enfumer la nouvelle Gex, si le bouquin de Dylan mérite vraiment le Nobel et si Macron est de goite ou de drauche - vous pourrez toujours tenter de réveiller vos invités avec la question philosophique suivante, en lien avec la dernière campagne de la Sécurité routière : suis-je vraiment responsable des autres ?
Les lecteurs de MNC - qui, comme chacun sait, sont un peu plus philosophes que les autres - pourront aussi briller un peu plus que les autres grâce à la chronique de Thibaut de Saint-Maurice à réécouter ci-dessous, en invoquant Levinas pour distinguer la "responsabilité pour autrui" et la "responsabilité d'autrui"... A la vôtre !
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