La ministre française du travail, Myriam El Khomri, a visité l'usine BMW Motorrad de Berlin pour découvrir un lieu de travail "4.0" où "l'innovation et le numérique contribuent aux bonnes conditions de travail". Le temps d'une photo, Mme El Khomri est même montée sur une S 1000 RR mais sur la place passager, derrière son homologue allemande Andrea Nahles...
Reçues à l'usine BMW Motorrad à Berlin par Milagros Caiña-Andree, membre du directoire de BMW en charge des ressources humaines, et Marc Sielemann, directeur de la production de BMW Motorrad, les deux ministres du travail ont pu se faire "une image concrète de la digitalisation de la production et de l’organisation du travail au sein de BMW", se réjouit le constructeur auto-moto-scooter.
Visite de l'usine BMW avec mon homologue allemande. Un site "4.0" où #innovation et #numérique contribuent aux bonnes conditions de travail. pic.twitter.com/3cC5fQvYc3
— Myriam El Khomri (@MyriamElKhomri) 21 février 2017
"La digitalisation (numérisation en français, NDLR !) est l’un des facteurs-clés de la mobilité du futur et du succès de BMW Group dans les années à venir", poursuit BMW qui y voit "un gain essentiel pour les collaborateurs en termes de sécurité et de santé." dans la mesure où elle permet "un meilleur contrôle de la qualité tout au long du cycle de production, mais aussi de faciliter le travail physique des collaborateurs".
L'usine BMW Motorrad de Berlin
"Plusieurs technologies connectées de l’industrie "4.0" ont ainsi déjà été mises en place dans ce sens sur le site Motorrad de Berlin", explique BMW :
"Notre plus grand facteur de succès est et restera nos collaborateurs", précise toutefois BMW qui assure investir dans la formation digitale de ses employés. "Aucune machine n’est aujourd’hui en mesure de remplacer les compétences de nos employés ou d’évaluer aussi bien la qualité de nos véhicules et de nos motos en adoptant le point de vue du client. Mais il est clair que nous avons besoin de développer leurs compétences pour réussir dans la mobilité du futur", a notamment indiqué Milagros Caiña-Andree.
"Depuis 2010, nous avons investi plus de 2 milliards d’euros dans la formation dont 350 millions l’an dernier", précise Marc Sielemann : "les qualifications qui se révèleront importantes dans le futur sont avant tout la maîtrise des technologies digitales. Aujourd’hui, nous embauchons déjà plus de spécialistes IT que de conducteurs de machines".
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