Comme le veut la tradition, Jorge Lorenzo sera normalement autorisé à découvrir la Ducati au lendemain de son dernier Grand Prix avec Yamaha, lors de la finale MotoGP à Valence (Espagne). En revanche, l'actuel employeur du tenant du titre refuse de le laisser piloter ensuite sa prochaine moto avant la fin de son contrat fin décembre...
A l'origine du problème, des tests privés organisés par Ducati du 23 au 24 novembre prochain à Jerez (Espagne) durant lesquels la marque italienne comptait bien poursuivre l'adaptation de son nouveau pilote vedette, Jorge Lorenzo, à la Desmosedici. Sauf que Yamaha ne l'entend pas de cette oreille : d'accord pour laisser Lorenzo découvrir la Ducati après la finale à Valence (Espagne) - concession communément admise en MotoGP -, mais pas question de le laisser prendre part à d'autres séances avant la fin de son contrat, le 31 décembre 2016, répond en substance le blason d'Iwata à Borgo Panigale !
"Nous avons tenté par tous les moyens possibles de débloquer la situation, mais la réponse a été un non ferme", regrette Davide Tardozzi, directeur sportif de Ducati dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport. "Dans un climat de sportivité, ces choses-là sont généralement concédées", poursuit l'italien qui appuie son propos en révélant avoir accordé à Suzuki le droit de réaliser ce genres de tests avec son futur-ex pilote officiel, Andrea Iannone.
Ironie de la situation : Yamaha refuse de lâcher Lorenzo avant l'échéance son contrat... tout en appréciant le fait que Suzuki permettre de son côté à Maverick Viñales de tester fin novembre la M1 du majorquin auquel il succède ! Premier surpris et agacé par la situation, Jorge Lorenzo regrette de ne pas recevoir cette autorisation qu'il estime mériter au regard de son parcours chez Yamaha : il a disputé tout son cursus MotoGP sur une M1, apportant trois titres au constructeur japonais depuis son arrivée en 2008 (2010, 2012 et 2015).
"Pour le moment, il semble que je vais faire le test de Valence, même si je n'ai toujours pas l'autorisation pour le faire", précise Lorenzo, les dents serrés. "Ensuite, concernant le test de Jerez, Yamaha ne paraît vraiment pas disposé à me le permettre. Cela ne dépend bien sûr pas de moi et je respecterai la décision de Yamaha quelle qu'elle soit, parce que je suis un pilote Yamaha". Mais malgré son respect de façade, Lorenzo y voit un nouveau manque de considération de la part de son employeur : "je pense le mériter au regard de tout ce temps passé ensemble et des résultats obtenus"...
"IIs ont peut-être une raison de ne pas le lui laisser faire", a de son côté commenté Valentino Rossi, s'avouant surpris de la décision de Yamaha : "je ne pensais pas qu'ils s'y opposeraient", reconnaît le futur-ex coéquipier de Lorenzo à qui Honda avait refusé l'accès à la Yamaha jusqu'à la fin de son contrat fin 2003, lors de son retentissant passage du blason ailé à celui d'Iwata. Ce qui n'avait pas empêché le Docteur de remporter le titre dès sa première tentative avec la M1, battant à plate couture Sete Gibernau et Max Biaggi sur leur RCV.
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