Deux fois par an, Moto-Net.Com propose aux marques de moto et scooter en France de dresser leur bilan marché. Leurs responsables reviennent pour nos lecteurs MNC Premium sur le premier semestre 2022 (-6%)... mais aussi sur le prix de l’essence, le contrôle technique et la fin annoncée du thermique !
Écrire que l’analyse du marché français 2022 du motocycle (motos et scooters de plus de 50 cc, hors cyclomoteurs donc) est compliquée, relève de l’euphémisme... Depuis 2020 et l’invasion du coronavirus et ses variants, le monde ne tourne plus très rond. Y compris dans notre microcosme.
Le fait que les ventes de deux-roues motorisés se soient maintenu à un haut niveau en 2021 et ne baisse "que" de -6 % sur le premier semestre 2022 a toutefois de quoi rassurer les professionnels... et leurs clients, toujours amateurs de sensations fortes ou douces, selon qu’ils roulent en sportive, en roasdster, en trail, en custom, en scooter, etc.
Cependant, de sérieuses menaces pèsent sur le secteur, comme le stationnement payant dans les grandes villes qui pénalise les 125 cc et maxiscooters, par exemple. La flambée des carburants, le retour - de la vengeance de la suite du spin-off ! - du contrôle technique et l’abolition en Europe des moteurs thermiques en 2035 en sont d’autres, majeures.
Pour y voir plus net, MNC a envoyé son traditionnel questionnaire semestriel aux principaux acteurs du marché. Voici les cinq questions soumises à la fin du premier semestre 2022 aux responsables des filiales et importateurs des marques de motos et scooters en France :
Et voici leurs réponses, dans l’ordre d’arrivée :
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