La patronne est de retour. La MT-10 SP qui chapeaute la gamme des roadsters MT chez Yamaha profite pour 2022 des mêmes évolutions que la MT-10 "tout court". Elle intègre la dernière génération de suspensions semi-actives Öhlins, conserve ses durits de freins tressés et se pare d’un sabot moteur. Présentation.
Le salon Eicma qui ouvre demain ses portes au grand public est l’occasion pour Yamaha d’exposer de nombreuses nouveautés 2022 déjà présentées sur Moto-Net.Com : la nouvelle XSR900 et le nouveau Tmax, une livrée "60th Anniversary" de ses sportives, d’inédits coloris pour ses scooters...
Les Bleus d’Iwata profitent bien évidemment de ce grand - et unique - salon international de la moto pour lancer de nouvelles machines. Ou pour les relancer, comme c’est le cas de cette MT-10 SP apparue un an après la MT-10 (en 2017 donc) et qui s’était accordé un petit congé sabbatique, elle aussi.
Les lecteurs MNC - qui, comme chacun sait, ont un peu plus de chance que les autres - savent que l’année 2021 et de repos a bien profité à la MT-10. Certes elle a pris un peu de poids, qu’elle tente de cacher avec un nouveau lifting. Plus important, son 4-cylindres désormais homologué Euro5 ("CP4 EU5" !) est plus puissant et plus coupleux, mieux rempli et mieux muselé (avec l’arrivée de l’IMU).
La MT-10 SP profite des mêmes évolutions pour 2022 et "à l'instar de la Yamaha R1M qui propose un système similaire, (...) profite d'une nouvelle génération de suspensions à commande électronique Öhlins, intégrant une technologie d'amortissement à clapets novatrice", présente Yamaha.
"Première moto au monde à être équipée du nouveau système de suspensions électroniques Öhlins", frime la firme d’Iwata, le maxiroadster maxisophistiqué conserve les mêmes modes de fonctionnement qu’auparavant concernant les suspattes suédoises : trois sont semi-actifs et trois sont manuels.
Pour mémoire, lors de notre duel MNC face à feu la Z1000R, la rédaction avait préféré jouer avec les modes manuels de la MT-10 SP qui permettent de choisir soi-même et figent les réglables de la fourche et de l’amortisseur. Le pilote peut ainsi se créer trois "motos" : M-1 très souple, M-3 très rigide et M-2 entre les deux, pourquoi pas ? À peaufiner au fil des bornes sur route ou des tours sur circuit.
"Lorsque l'un des modes automatiques est sélectionné, le système ajuste l'amortissement en détente et en compression pour s'adapter aux conditions du moment", décrivent les japonais, précisant que le mode A-1 correspond à un pilotage sportif, "A-2 est idéal pour rouler sur autoroute, A-3 est conçu pour les balades, privilégiant le confort et la stabilité".
Tous les paramètres de ces "Electronique Racing Suspensions" (ERS) ainsi que ceux du moteur (TCS, SCS, LIF, EBM, BC, QSS, YRC !) se contrôlent via les commodos et le joli - pais un peu petit - tableau de bord couleur, qui n’est plus l’apanage de la SP puisque la la standard en profite également en 2022... Raison pour laquelle la MT-10 SP dispose d’un petit bonus cette année !
Afin de distinguer leur modèle haut de gamme, Yamaha lui fournit de série un sabot moteur qui habille ce roadster au style toujours plus dépouillé par ailleurs "et offre une protection inédite au radiateur d’huile", soulignent les Bleus qui n’ont pas encore fixé le tarif. Pour mémoire, la SP coûtait 15 999 euros à sa sortie, soit 2000 de plus que la standard.
Autre spécificité cette MT-10 "premium" conservée pour 2022 cette fois, les durites de frein tressées "offrent une meilleure sensation au niveau du levier et optimisent les performances sur circuit où l'utilisation intensive des freins entraîne des températures extrêmement élevées". De quoi mieux profiter du nouveau maitre-cylindre radial Brembo !
Enfin, la MT-10 SP dont l’arrivée dans les concessions françaises est programmée pour le deuxième semestre 2022 (quelques mois après la MT-10 "tout court") profite également de coloris et graphiques exclusifs. La finition "Icon Performance" notamment, est "inspirée de la R1M, fer de lance de la catégorie Supersport"... Comprenez du rayon "sportives" chez Yamaha. M-Yam-miam.
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