Née en 1924 sous le nom de Motobécane, la marque MBK tourne une page en 2017 : celle des mobylettes et boosters ! L'usine de St-Quentin continue en revanche de produire des motos et scooters pour la maison-mère Yamaha. Retour sur un siècle d'histoire(s).
L'aventure des mobs et des scoots Motobécane/MBK aura duré près d'un siècle. Elle a été marquée par de nombreux modèles, dont certains ont connu un succès retentissant en France, au point d'entrer dans le langage courant à l'instar du frigidaire, de la carte bleu ou du walkman !
Moto-Net.Com vous propose de revivre cette "success story", via une vidéo d'un quart d'heure diffusée sur la chaine Matélé (voir ci-dessous). Très bien documenté, ce sujet réalisé par Stephan Avrillon donne la parole à plusieurs employés, à la fois acteurs et témoins de cette histoire...
Peu de gens se souviennent aujourd'hui de la MB1, petite moto de 175 cc conçue au tout début des années 1920 par Axel Bardin et Charles Benoît alors employés de la SICAM (Société Industrielle de Construction d’Automobiles et de Moteurs) basée à Pantin...
La marque Motobécane que les deux "B" ont créé avec un troisième (Jules Benezech) en 1924 fait en revanche partie de l'histoire du deux-roues en France, notamment grâce à la légendaire Mobylette d'après-guerre et son modèle phare AV88 surnommé la "bleue".
Quarante ans plus tard, un autre engin très différent - mais de 49 cc toujours - a marqué plusieurs générations de motards en devenir : le salutaire Booster des années 90, qui symbolise le passage de la marque française sous pavillon japonais (rachat par Yamaha) et le renouveau de "MotoBéKane".
MBK avait bon espoir de souffler ses 100 bougies en compagnie du Triptik par exemple, lancé en 2014. Hélas, l'entrée en vigueur le 1er janvier prochain (2018 !) de la norme Euro4 pour les cyclomoteurs va entrainer la disparition des Yamaha 50 cc 2-temps... et l'arrêt de la marque MBK dans son ensemble !
Avec 2017 se tourne donc une page importante du deux-roues motorisés en France, même si l'usine de St-Quentin (02) construite entre 1963 et 1968 reste ouverte et continue(ra) de fabriquer des motos et des scooters frappés des trois diapasons...
Enfin, que les irréductibles fans de la marque française se rassurent : le directeur général de Yamaha Motor Europe, Eric de Seynes, assurait à Moto-Net.Com en octobre dernier lors du lancement du nouveau Xmax 125 que ses collègues nippons et lui-même ne tiraient pas un trait définitif sur "Motobécane"...
"Nous tenons à garder la marque MBK, au même titre que je continue de défendre auprès de nos responsables juridiques la protection de "Mobylette" ou "Booster"... Nous avons des noms qui font partie de notre patrimoine, MBK en fait clairement partie et nous la protégeons", nous garantissait EDS.
Et qui sait de quoi demain sera fait ? "Les évolutions vont tellement vite : nous serons peut-être bien contents de l'avoir dans trois ou cinq ans pour porter un nouveau projet", calculait le grand patron français. Affaire à suivre sur MNC : restez connectés !
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