Lancé - catapulté ! - cette année dans les concessions Kawasaki, le roadster Z H2 est rejoint en 2021 par une version SE équipée de suspensions électroniques Showa (KECS) et d'étriers de frein Brembo Stylema des Ninja. De quoi mieux maitriser le 4-cylindres suralimenté de 200 ch et 137 Nm ? Présentation et vidéo.
La famille des roadsters Kawasaki a accueilli en 2020 un nouveau membre très turbulent : le Z H2 qui dispose, comme son suffixe l'indique, du moteur suralimenté et un brin assagi de la tempétueuse Ninja H2. Pour mémoire et pour le fun, MNC avait eu la chance de tester ce gros "Zed" sur un grand anneau de Nascar, notamment...
Les lecteurs de Moto-Net.Com - qui, comme chacun sait, ont un peu plus de mémoire vive que les autres - se souviennent des points forts de cet extra-ordinaire moto : moteur sensationnel et docile (paré pour Euro5), prise en main plutôt facile, tarif abordable pour une H2.
Impartial, le Journal moto du Net avait également relevé des points faibles : poids à l'arrêt et sur les freins trop sensible, manque de rigueur à l'attaque (surtout comparé à d'autres maxiroadsters plus légers, justement), les deux coloris sombres et le look (subjectif...).
En quelques mois seulement, Kawa n'a naturellement pas pu corriger ces points faibles "d'amélioration future". Avec son équipement plus sophistiqué toutefois, la seconde version "SE" attendue dès janvier prochain dans les concessions, pourrait bien gommer quelques défauts...
En dotant leur "roadzter" de suspensions électroniques, les ingénieurs d'Akashi alourdissent certes le bestiau d'un petit kilogramme (soit 240 kg tous pleins faits) mais ce faisant, ils lui offrent l'opportunité de cacher un peu de son embonpoint, à l'instar de la convaincante Versys 1000 SX SE.
La fourche SFF-CA (à cartouche) de 43 mm et l'amortisseur arrière BFRC lite fournis par Showa disposent de la technologie Skyhook, un "crochet venu du ciel" donc, qui soulagerait les roues d'une partie du poids de la machine en jouant de manière autonome sur l'hydraulique des deux suspensions.
L'objectif est aussi clair qu'intéressant : limiter les mouvements de la Z H2 à l'accélération comme au freinage, sur routes bosselées ou ruelles pavées. Disposant d'un mode Rain, ce dispositif de suspensions semi-actives (KECS) est lié aux traction-control et modes moteur, via les modes de conduite (Sport, Road ou Rain).
Le modèle SE "haut de gamme" se distingue aussi en adoptant des étriers Stylema plus compacts et plus efficaces que les modèles M4.32 du modèle "de base", et sont commandés par un maitre cylindre radial au moyen de durites renforcées. La puissance et l'endurance surtout, devraient être en hausse.
La facture de la SE sera également et logiquement supérieure à celle exigée pour une Z H2 "tout court" affichée actuellement à 17 099 euros sur le site officiel : "le prix de la Z H2 SE 2021 sera au-dessus de 20 000 euros", prévoit Kawasaki France. Un seul coloris sera proposé, mêlant le Noir "Diablo" au Vert "Golden Blazed", un peu plus coloré que le noir à cadre vert de la Z H2, meiux assorti au caractère exhubérant de la bête, non ?
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