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INTERVIEW KEEP CALM AND RIDE ON
Paris, le 5 mai 2017

Interview Sylvain Guintoli : Rouler en MotoGP avec Rossi ? Mon fils n'en revient pas !

Interview Guintoli : rouler en MotoGP avec Rossi ? Mon fils n'en revient pas !

L'annonce de la participation de Sylvain Guintoli au prochain Grand Prix de France sur la Suzuki GSX-RR de MotoGP est l'occasion pour Moto-Net.Com de prendre des nouvelles de notre champion du monde Superbike 2014. Le n°50 international a bien voulu répondre à nos questions... Un tas de questions !

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C'est officiel depuis hier : Sylvain Guintoli remplacera Alex Rins sur la Suzuki officielle de MotoGP à partir du Grand Prix de France et jusqu'au retour de l'espagnol. Moto-Net.Com a pu s'entretenir longuement avec le pilote français aujourd'hui.

Cette fois, notre champion WSBK 2014 a eu l'autorisation - et la gentillesse ! - de répondre à nos nombreuses questions : MotoGP, Endurance, British Superbike et World Superbike, Suzuki GSX-R1000 ou GSX-RR... "Guinters" se livre aux lecteurs MNC !

"C'est une super opportunité, je suis impatient !"

Moto-Net.Com : Salut Sylvain, comment vas-tu ?
Sylvain Guintoli :
Bah ça va bien ! J'ai bien sûr hâte de découvrir la Suzuki MotoGP et de me lancer dans cette aventure. J'ai un test prévu après la course de Jerez où je vais pouvoir faire connaissance avec la moto et avec le team. Ensuite ce sera direction Le Mans pour mon retour au Grand Prix de France... C'est une super opportunité, je suis impatient !

MNC : Ta grande famille se porte bien également, elle est heureuse que tu participes au BSB plutôt qu'au WorldSBK ?
S. G. :
(rires) Ah ouais ! Il y a mon fils de cinq ans qui n'y croit pas... Parce que bien sûr, on regarde les Grand Prix ensemble à la maison et il n'en revient pas, il me demande "Tu vas rouler avec Rossi ?"... Il va falloir que j'enregistre la course pour lui montrer.

Interview Guintoli : rouler en MotoGP avec Rossi ? Mon fils n'en revient pas !

MNC : Tu vas donc remplacer Alex Rins sur la GSX-RR mais tu n'étais surement pas le seul sur les rangs. C'est ton titre en WSBK, ton expérience en GP ou ton contrat avec Suzuki qui te valent cette faveur ?
S. G. :
Je pense que c'est un tout. En début d'année, fin janvier, j'ai effectué un test sur la Superbike officielle avec Suzuki à Sepang et ça s'est très bien passé. J'ai aussi pu rencontrer le team de MotoGP qui roulait en même temps. On a passé un peu de temps ensemble, les essais ont été très positifs, donc ça aussi, ça a dû peser dans la balance. C'est vrai aussi que c'est le Grand Prix de France, donc faire rouler un français c'est une bonne idée de la part de Suzuki. Après évidemment, le fait que je sois un pilote Suzuki déjà sous contrat a facilité les choses. Il y a eu beaucoup de paramètres concordants. Après on va voir ce que cela donnera, je sais que c'est un sacré challenge. Ca ne sera sans doute pas facile du tout de s'adapter de nouveau à la MotoGP et aux pneus. C'est d'ailleurs bien que je puisse rouler à Jerez avant le Grand Prix de France, car c'est un circuit que je connais très bien, sur lequel j'ai déjà des repères. L'objectif c'est de faire de mon mieux, de me faire plaisir bien sûr, et puis de me donner à fond pour essayer de faire des résultats sympas !

"C'est aussi comme ça qu'on progresse"

MNC : Davide Brivio souhaite continuer à développer la GSX-RR avec toi pour proposer à Alex Rins une moto plus efficace. Mais ce n'est pas évident de développer une moto pour quelqu'un d'autre ! Est-ce que tu sais si vous avez le même gabarit, le même style de pilotage ?
S. G. :
Bah, chaque pilote a bien sûr ses demandes et ses préférences. Ce qui est certain, c'est que pour un constructeur il peut être intéressant de faire rouler différents pilotes sur une même machine car ça peut leur apporter un point de vue différent, comme ça a pu être le cas avec Iannone qui venait d'une autre marque (il pilotait la tempétueuse Ducati Desmosedici l'an dernier, NDLR). Ca permet d'étudier la moto sous de nouveaux angles ou de proposer des idées différentes. C'est aussi comme ça qu'on progresse : en échangeant et en partageant les expériences.

MNC : Lors du test à Jerez mardi, à quoi t'attends-tu en ce qui concerne la moto et les pneumatiques, par rapport à ce que tu utilises en BSB ?
S. G. :
Bon, les motos de Superbike ça va déjà vite. Mais les MotoGP disposent de moteurs très, très puissants, surtout sur un circuit comme Jerez (quoiqu'un peu partout avec ces machines). Je m'attends à piloter une machine déjà performante, elle a déjà ramené de gros résultats l'année dernière et cette année. C'est une moto déjà bien développée, au système électronique efficace. Au niveau des pneus, c'est vrai que ça fait longtemps que je n'ai pas roulé avec des Michelin. Va falloir s'adapter... L'intérêt du roulage à Jerez, vu que je connais bien la piste, c'est de pouvoir me concentrer sur le feeling avec la moto et les sensations avec les pneus. Mais ce sera un grand plaisir pour moi : l'opportunité de piloter ce genre de machine, l'une des meilleures au monde, est géniale pour moi !

Interview Guintoli : rouler en MotoGP avec Rossi ? Mon fils n'en revient pas !

MNC : Le championnat BSB marque une grande pause jusqu'à la mi-juin, ça tombe bien ! Mais tu as des tests programmés avec ta "GSX-R" et ton équipe anglaise. Tout va bien se caler ?
S. G. :
Oui pour le moment tout est bon, il n'y a pas de concurrence de dates ou de calendriers. On a effectivement une pause en championnat Superbike, mais l'équipe a un gros programme en course sur route avec Michael Dunlop.

"C'est notre boulot de piloter !"

MNC : C'est la North West 200 la semaine prochaine !
S. G. :
Exact. Et le Tourist Trophy début juin. Mais je n'ai pas de course de mon côté et cette disponibilité était aussi un plus.

MNC : C'est un avantage, car autrement tu aurais dû mener deux combats de front. Pas trop dur pour un pilote de gérer son championnat et de faire des piges à côté ?
S. G. :
Non, non, ce n'est pas compliqué. C'est notre boulot de piloter (rires) !

MNC : Tu dois avoir raison. D'ailleurs certains pilotes de vitesse français participent à des épreuves d'endurance, comme Cluzel cette année aux 24H Motos, Baz il n'y a pas très longtemps, et toi aussi d'ailleurs en 2010 à Doha avec le SERT...
S. G. :
Oui, tu vois ! En 2010, c'était à la fin de la saison Superbike, j'étais alors avec Suzuki. J'avais participé aux 8H de Doha avec le SERT et c'était vraiment une super expérience. On avait gagné la course et le titre pour Suzuki et pour le SERT. Ce genre de défi fait partie de notre boulot, mais ce sont surtout des épreuves très motivantes, comme le sera le GP de France au guidon de la Suzuki de MotoGP. Pour moi, c'est une sorte de rêve. Ca fait longtemps que je n'ai pas tourné au Mans mais j'en ai de bons souvenirs. C'est que du bonheur !

Interview Guintoli : rouler en MotoGP avec Rossi ? Mon fils n'en revient pas !

MNC : En ce qui concerne l'endurance, tu es toujours en pourparler avec Yoshimura pour rouler à Suzuka cet été ?
S. G. :
J'ai évidement des liens forts avec Suzuki et Suzuka fait partie des épreuves très importantes pour la firme. Je n'ai jamais participé à cette épreuve, mais comme on le disait, j'ai eu une très bonne expérience sur une course de 8 heures. On va voir, ça doit se décider dans les prochaines semaines...

"La course avec le SERT était une superbe expérience"

MNC : Comme tu es un pilote à la fois très rapide et hyper fiable, tu dois avoir des propositions pour rouler en EWC, non ? L'aventure te tenterait ?
S. G. :
Encore une fois, la course avec le SERT était une superbe expérience à tous points de vue. On a passé des super moments ensemble et le résultat était top. C'est marrant parce que le Qatar pour moi, ce n'est pas que 2014 (et ses fabuleuses courses qui ont mené Sylvain au sacre mondial, NDLR). Il y a 2010 aussi, lorsque nous devions impérativement gagner la course pour assurer le titre au SERT, il y avait aussi une grosse concurrence... C'est la course, à deux pilotes avec Vincent (Philippe, NDLR), ce qui n'était pas facile. Du coup ça laisse des souvenirs forts et très bons, et ça m'intéresserait aussi de voir ce qu'il est possible de faire... Parce que je pense que la Suzuki sera une très bonne machine pour cette discipline. L'ancienne l'était déjà.

MNC : Plus concrètement, les trois premières épreuves du BSB sont passées. A chaque fois, tu as rencontré des problèmes en première manche. On reviendra sur les secondes manches mais d'abord, tes deux soucis techniques et ta chute sont-ils dus à la jeunesse et à l'arrivée tardive de la Gex ?
S. G. :
C'est sûr qu'on a beaucoup moins d'expérience avec notre machine que nos concurrents. Mais notre boulot, c'est justement de développer la machine, d'arriver à améliorer ses performances. Or ce n'est jamais facile de faire ça ! C'est certain qu'avec une nouvelle moto, les attentes sont élevées. On est dans une "génération iPad" : on veut une appli et on l'obtient instantanément ! Quand tu commandes quelque chose sur Amazon, t'appuies et tu le reçois le lendemain (rires). Ca ne se passe pas comme ça en compétition, il y a un gros travail derrière les succès. Pour le moment, on construit les fondations. On a eu quelques soucis, mais c'est normal. Cela dit, on a la chance d'avoir une très bonne moto de base. C'est clair et net, je m'en suis rendu compte dès que je suis monté sur la moto.

On le voit aussi dans les tests et comparos, en catégorie Stock (le coéquipier de Sylvain, Richard Cooper, est en tête du classement Superstock 1000 en BSB, NDLR). D'origine, c'est une moto qui est rapide. En configuration Superbike, on a déjà une moto très, très puissante... Mais il faut qu'on apprenne à l'utiliser comme il faut. Et à ce niveau de compétition, les différences sont minimes. On cherche des petits gains, partout, et une fois tout réuni, ça doit le faire.

Interview Guintoli : rouler en MotoGP avec Rossi ? Mon fils n'en revient pas !

MNC : En seconde manche, tu as terminé 7ème à Donington, 10ème à Brands Hatch et 11ème à Oulton Park. Tes objectifs sont remplis ou tu pensais faire mieux ?
S. G. :
Il n'y a pas véritablement d'objectifs en termes de places parce qu'on se situe dans un schéma de travail qui vise à améliorer le "package". Notre objectif à moyen terme, c'est de gagner. On travaille donc tous pour y arriver. Mais comme je le dis, ce n'est pas facile car la concurrence est très forte. Le championnat anglais compte de très bons pilotes, de très bons teams, des machines en bout de développement...

MNC : Sans compter les circuits de dingues !
S. G. :
Oui, les circuits sont assez intéressants (rires) !

MNC : Tu as déclaré ne pas avoir besoin de plus de puissance, mais de maîtrise. Vu que l'électronique MoTec est dépourvue de Traction Control, est-ce que vous devez davantage travailler sur le caractère du moteur ?
S. G. :
Alors, le caractère du moteur d'origine est déjà très, très bon. Grâce au système DVT, la puissance est importante mais le couple est très linéaire, très présent dès les bas régimes. Le moteur préparé a besoin d'être contrôlé parce qu'il reste linéaire mais il est encore plus puissant.

"Un diamant brut qu'il faut apprendre à tailler"

MNC : Tu vas devoir aussi bosser sur ta main droite ! C'est très différent de piloter une machine de WSBK et une BSB ?
S. G. :
Le système en British Superbike est très différent de celui que je connaissais en Mondial Superbike, ou de ceux embarqués sur les moto d'endurance qui sont beaucoup plus évolués. Cela fait partie des paramètres à prendre en compte ! Il faut qu'on s'adapte mieux. En fait, on a un diamant brut qu'il faut apprendre à tailler comme il faut.

Interview Guintoli : rouler en MotoGP avec Rossi ? Mon fils n'en revient pas !

MNC : Niveau partie cycle, il semble que vous luttez en entrée de courbe. Or la confiance envers son train avant est cruciale en moto. Vous avez des pistes pour améliorer ce point ?
S. G. :
En fait ça a varié. On a rencontré quelques difficultés, mais en fait c'était plus dû à l'électronique. Sur la dernière course par exemple, on était vraiment très efficaces. On doit apprendre à utiliser la moto. On peut la rendre très performante dans certaines phases de pilotage comme le freinage ou l'entrée de courbe, mais ensuite être pénalisés sur d'autres parties. On doit forcément faire des compromis et ça prend du temps à régler.

MNC : L'usine Suzuki vous soutient-elle dans votre développement ?
S. G. :
Tout à fait. À Oulton Park, on avait avec nous l'un des responsables de l'électronique MotoGP et ça nous a aidé. Il y a un vrai soutien de l'usine, on travaille tous ensemble pour améliorer les résultats.

"Ces pilotes là... Ils sont différents !"

MNC : As-tu eu des échos de Michael Dunlop qui va chercher à faire briller la Gex au prochain TT ? Sa moto est est-elle prête ?
S. G. :
C'est encore une autre optique... Ils ont besoin d'autres caractéristiques sur la route. On va voir ce que ça va donner, mais je pense que la moto a de grosses qualités pour ce genre d'épreuves. Son moteur notamment est vraiment très rempli, ce qui devrait être un avantage. Il y aura déjà de très bons pilotes alignés sur la North West, ce sera un bon test avant l'Ile de Man. Mais bon, ces pilotes là... Ils sont différents (rires). C'est des mecs courageux !

Interview Guintoli : rouler en MotoGP avec Rossi ? Mon fils n'en revient pas !

MNC : Parlons un peu de ton avenir, est-ce que tu t'es fixé des objectifs pour les courses à venir ? Tu vises une place au classement général ?
S. G. :
Là je suis focalisé sur le MotoGP. Pour le reste de la saison, on va faire au mieux cette année. Et pour l'avenir on verra, rien n'est décidé.

MNC : Sais-tu si en cas de bons résultats en BSB, Suzuki a prévu d'aligner sa GSX-R1000 en WSBK ? Peut-être en compagnie de vieux amis comme Alstare ? Tu as des nouvelles de Francis Batta ?
S. G. :
Oui, j'ai régulièrement de ses nouvelles. On a toujours eu une très bonne relation avec Francis. Il s'est retiré du Superbike, mais on reste quand même en contact car nous avons travaillé ensemble et nous sommes aussi devenus amis. Mais en ce qui concerne le Mondial, il n'y a rien de signé pour le moment.

"C'est sûr qu'un peu plus de compétition ferait du bien"

MNC : As-tu suivi le début de saison du World Superbike ?
S. G. :
Bien sûr... (Léger soupir) C'est encore un gros début de saison pour "Johnny" (En huit courses, Jonathan Rea a remporté sept victoires et une 2ème place, NDLR). Ca annonce un "remake" de la saison dernière et de la précédente.

MNC : Que penses-tu justement de l'hégémonie de Rea et de Kawasaki ?
S. G. :
Ils dominent depuis 2015. Largement, disons. C'est sûr qu'un peu plus de compétition ferait du bien au championnat. Mais c'est l'équipe forte du moment, ils sont clairement très difficiles à battre. Mais il n'y a pas de Suzuki non plus (rires) !

Interview Guintoli : rouler en MotoGP avec Rossi ? Mon fils n'en revient pas !

MNC : Tu crois que l'organisation devrait revoir le règlement, afin d'égaliser un peu les niveaux comme ça se faisait par le passé entre les 4-cylindres et les bicylindres ?
S. G. :
Ah, c'est pas évident. C'est une question difficile, car ce n'est pas facile d'infliger des "pénalités", des brides ou des lests... Le promoteur et la Fédération internationale de motocyclisme (FIM) sont seuls juges. Pour le public, c'est toujours mieux quand ça bagarre devant.

"Pas trop fan de la redistribution des places sur la grille de départ"

MNC : Ils ont tenté un truc cette année... Quel est ton avis sur la redistribution des places sur la grille de départ pour les secondes manches ?
S. G. :
Oui, oui, oui... Je ne suis pas trop fan, pour deux raisons principales. La première c'est que je trouve pas ça très "sport" et la seconde est liée à l'ordre assez préétabli en Superbike en ce moment, c'est-à-dire les Kawa et les Ducat'. En le les reléguant au troisième rang pour la deuxième course, ça augmente les risques d'accrochages. Bon, on croise les doigts car jusqu'à maintenant il n'y a pas eu de problèmes. Mais pour un Rea, un Davies ou un Sykes, le but du jeu est d'essayer de passer devant le plus vite possible pour creuser l'écart. C'est exactement ce qu'a fait Rea en seconde manche à Assen, alors que Davies a mis plus de temps à remonter. Sans ce règlements, ils auraient pu repartir tous les deux devant et se battre pour la victoire. Donc non, je suis pas trop fan.

MNC : C'est noté. Merci Sylvain d'avoir répondu à toutes nos questions. Bon Grand Prix de Jerez devant la TV avec le fiston... et excellents tests à Jerez mardi ! A très vite.
S. G. :
Super, merci. À bientôt !

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