Depuis 2011, les préparateurs lyonnais French Monkeys proposent de rouler autrement, au guidon de motos customisées bien sûr, mais aussi via une boutique en ligne d'accessoires. Dans leur catalogue : d'originaux couvre-culasses transparents pour R1200GS et, bientôt, pour R nineT. Découvertes...
Plus de 230 000 vues en seulement dix jours ! La vidéo du carter cache-culbus entièrement transparent (!) pour Flat Twin a créé le "buzz", comme on dit sur le "World Wide Web" (vidéo en bas de l'article). Intrigué, Moto-Net.Com s'est rencardé sur les auteurs de cette vidéo : les French Monkeys...
Depuis leur plus tendre enfance, Lionel (50 années au compteur) et son fiston Florian (28 bougies) ont toujours aimé la mécanique. Cependant, aucun des deux ne se destinait au métier - aujourd'hui très tendance - de préparateur moto.
Le Journal moto du Net vous propose d'en savoir un peu beaucoup plus sur ces deux lyonnais qui aiment mécaniquer, mais ne roulent pas des mécaniques pour autant... Jugez-vous-même.
Moto-Net.Com : Salut Florian ! MNC vous contacte car nous sommes tombés sur la vidéo des couvre-culasses transparents que vous proposez aux possesseurs de R1200GS 2014-2018...C'est rigolo comme pièce. Mais est-ce que vous garantissez leur solidité ? Il s'agit d'équiper un maxitrail après tout, exposé aux chocs et susceptible de tomber.
Florian : C'est la première question qu'on nous pose, naturellement. Surtout les gars qui ont monté des carters en magnésium en pensant qu'ils sont plus costauds que les carters d'origine, alors que c'est le contraire : le magnésium est plus léger que l'alu, plus fragile aussi. Nos cache-culbu au contraire, sont plus costaud que ceux d'origine. Ils sont fabriqué en élastomère spécial de 5 mm... Attention, ce n'est pas aussi robuste que du kevlar. On préconise donc de monter des pare-carter tubulaires. Mais neuf fois sur dix, ceux qui font du off-road sont déjà équipés. Sachant aussi que ça ne sauve pas automatiquement la mise : on sait que les carters en alu peuvent se fissurer malgré le pare-carter...
MNC : Vos jolis cache-culbu ne vont pas se fendre à la première touchette ou chute ?
F. : Ils sont résistants, pas d'inquiétude. Mais tout dépend de la chute... Avec ma R80 par exemple, j'ai réussi à trouer mon carter en alu en tombant à 5 km/h.
MNC : Vous allez aussi proposer des couvre-culasses transparents pour la R nineT... L'accessoiriste Wunderlich en propose également. Ce sont les mêmes, non ?
F. : C'est justement avec lui que nous allons travailler ! C'est déjà lui qui nous proposait ceux de la GS. Je les ai encore eu au téléphone hier. Enfin j'ai eu Jean-Pierre Goy (oui, le célèbre cascadeur, NDLR) qui est le représentant de Wunderlich en France. Je le connaissais déjà via des salons et des événements, il était super content qu'on demande de travailler avec lui ! Il m'a envoyé le contrat et doit passer bientôt à l'atelier. On va donc très prochainement proposer ce produit sur notre boutique.
MNC : Vous aurez l'exclusivité en France ?
F. : Non, a priori il y aura d'autres boutiques en ligne comme nous qui travaillent avec Wunderlich. Mais nous ne sommes pas nombreux. Sur les cache-culbu transparents de R nineT pour le coup, on va avoir la primeur : le produit est sorti en juin en Allemagne, mais sans faire de bruit. Personne n'en a entendu parler. Après le buzz énorme de notre vidéo sur la GS, on a reçu des dizaines d'emails nous demandant si on en faisait aussi pour nineT. On leur disait "non, mais on est sur une piste". Maintenant, on va recontacter toutes ces personnes-là pour leur dire que ça arrive...
MNC : La mention "Deutsche Qualität" a du bon, non ?
F. : C'est certain. Pour la nineT par exemple, les cache-culbu ont été longuement testé par Wunderlich. Je ne sais pas si tu es allé sur leur site, mais ils précisent qu'ils ont testé leur produit sur quatre motos, pour un total de 18 000 km, sans que ça bouge d'un poil.
MNC : Quels produits se vendent le mieux sur votre boutique en ligne ?
F. : Ce qu'on vend le mieux, ce sont nos propres produits fabriqués à l'atelier, notamment les bouchons de réservoir et les éclairages. Notre best-seller actuellement, c'est le feu d'amortisseur arrière, avec feu arrière et clignotant. Les clignotants de fourche plaisent beaucoup aussi. Mais on vend de tout, les produits partent tous très régulièrement.
MNC : À l'origine, vous êtes des préparateurs. Vos motos sont-elles toutes numérotées, FMD1, 2, 3...?
F. : Toutes les motos qui sortent de l'atelier sont effectivement numérotées, hormis celles où la préparation est légère : montage de boucle avec une selle par exemple. On signe les motos qu'on modifie entièrement. À la rigueur, on laisse une petite griffe, histoire de dire. Mais les exemplaires signés sont ceux où l'on traite de A jusqu'à Z : on prend la moto, on la démonte entièrement et on refait tout, du cadre aux plus petites pièces.
MNC : Combien de machines avez-vous customisées depuis vos débuts, en septembre 2011 ?
F. : On vient de finir la 21ème. On doit faire les derniers tests et les photos. Après elle s'en ira sur Paris.
MNC : Sachant que vous êtes basés près de Lyon, c'est bien ça ?
F. :Oui, dans l'est à environ une demi-heure.
MNC : Votre clientèle est essentiellement lyonnaise ou vient-on de loin pour bénéficier de vos services ?
F. : Non justement, on a vraiment des motos aux quatre coins de la France. Notre toute première moto est allée à Bordeaux ! Ensuite, on est allé sur Dunkerque, en Bretagne, sur Paris, Lyon, Clermont-Ferrand... Sur Lyon on en avait deux, aujourd'hui il en reste une. Certaines motos ont été revendues, mais c'est marrant parce que les proprios viennent nous revoir en s'excusant : "je suis désolé, je dois la revendre. Tu peux me faire de la pub sur Facebook ?". À une période, on a eu trois motos de chez nous à vendre sur notre page. On s'est même demandé si ça ne nous desservait pas, genre les mecs lâchent leurs bécanes par ce qu'ils en ont marre... Mais en fait on voit sur les photos que ces motos sont bien entretenues et n'attendent qu'à faire plaisir à un nouveau propriétaire.
MNC : Quelle enveloppe prévoir pour s'offrir l'une de vos préparations ? Une fourchette, tarif mini et maxi ?
F. : C'est très dur à estimer, tout dépend de la bécane, de son état, du projet. On a rarement eu les mêmes budgets, même sur le même type de moto : ça dépend des accessoires à mettre dessus. Mais pour donner une vague idée, si on part sur le modèle qu'on fait le plus souvent, une BMW Flat Twin, il faut compter environ 10 000 euros, plus la moto. Pour ce prix-là, on dépoile entièrement la bécane et on repasse toutes les pièces, aussi bien les organes de sécurité que l'esthétique. Au final, quand le gars récupère sa moto, elle est comme neuve. Hormis le moteur qui garde son kilométrage d'origine.
MNC : Vous ne touchez pas au moteur ?
F. : On peut le faire faire. Mais on n'est pas mécanicien à la base. On a beaucoup de notions et de savoir, mon père baigne dedans depuis tout jeune, mais comme on n'a pas le diplôme, on n'a pas le droit de proposer ce genre de prestations nous-mêmes. Si besoin est, on peut ouvrir et changer un joint, faire deux-trois trucs quand même, mais pour une préparation pointue, on confie ça à un collaborateur.
MNC : La préparation moto est votre activité à temps plein ?
F. : Pas pour mon père qui travaille parallèlement dans la sécurité, à trois-quarts temps environ. C'est difficile de vivre uniquement de la préparation moto : les projets sont très longs, or on ne peut pas facturer une bécane 50 000 euros ! En revanche moi, je travaille à plein temps et je bosse avec mon frère maintenant (Thibault, 25 ans). On peut dire qu'on est désormais trois dans l'entité French Monkeys. Le site internet nous prend tout notre temps en ce moment. On est quasiment toute la journée sur nos PC.
MNC : Votre nom French Monkeys fait en référence aux préparateurs danois Wrenchmonkees... Mais d'où vient-il au juste ?
F. : À la base, c'est un pote qui nous a surnommé comme ça. Quand on a commencé avec mon père, on était tous les deux au chômage. Pour s'occuper, on a acheté une vieille mobylette à 50 balles, et on l'a entièrement refaite dans l'esprit : on s'en fout si elle roule ou pas, il faut qu'elle ait de la gueule ! J'ai posté ça sur Facebook et un pote a commenté : c'est les Frenchmonkees, en remplaçant le W par un F !
MNC : C'est celle qu'on voit sur votre site ?
F. : Oui, c'est la seule mob. C'était notre toute première préparation... et elle est passée dans le magazine Café Racer, une première pour une mobylette, car elle avait tapé dans l'oeil de votre confrère Thomas Caplain. C'est lui qui nous a demandé si on voulait faire des prépas moto. On n'était pas du tout dans cet optique là, mais on a indiqué dans l'article qu'on était prêt à le faire. C'est là que tout a commencé. Le magazine a repris le surnom que nous avait donné notre pote et on ne pouvait plus faire machine arrière. Aujourd'hui, notre nom ne fait plus tant pensé aux Wrench d'ailleurs.
MNC : Les "singes", c'est aussi un clin d'oeil à votre pilosité abondante, néanmoins soigneusement ordonnée ?
F. : Un peu aussi, oui (rires).
MNC : Faut-il avoir de la barbe, des pattes ou un bouc pour vendre ou acheter des motos customisées ?
F. : Non, pas spécialement. Mon père et moi avons toujours eu ce look, on a toujours eu une barbe. Mon père a toujours été comme ça d'ailleurs, bien avant la mouvance Hipster. On avait déjà cette allure et il n'y a pas de raison d'en changer. On entend beaucoup dire qu'il faut être barbu pour faire de la prépa, faut être comme ci, comme ça...
MNC : Faut reconnaitre qu'il y a des ressemblances. Du coup, on vous taquine !
F. : Et on le prend bien. MLais je t'assure que ce n'est pas travaillé. Quand un magazine passe faire des photos, on se présente comme on est. Parfois mon père porte de vieilles baskets toutes rincées... On ne calcule pas, on ne se donne pas un genre. Ce n'est pas le but recherché.
MNC : Que faisiez-vous dans la vie, avant ? Tu m'as dit que ton père avait des notions de mécanique. Je crois savoir que tu as une formation artistique... Faut avoir le coup de main et le coup d'oeil pour être préparateur !
F. : À la base, notre père était dans la mécanique voiture. Il faisait aussi du custom, mais auto : il avait une vieille 4CV rose, posée au sol... En fait il a eu pas de voitures comme ça, qu'il trafiquait à l'époque avec mon grand-père. De mon côté, j'ai suivi une formation de menuisier, un BEP qui m'a conduit vers un CAP ébénisterie et d'autres CAP derrière, plus artistiques : je faisais du tournage sur bois et de la sculpture. En tournage sur bois, j'ai été meilleur ouvrier de France à l'époque, euh... j'ai la médaille sous les yeux mais il n'y a pas de date ! C'était en 2012, je crois. En tout cas, ça m'a permis de développer la fibre artistique je ne travaillais pas forcément à la base. J'ai adoré cette année, aux côté de mon prof qui avait lui-même été meilleur ouvrier de France. Il m'a permis de développer ma créativité.
MNC : Votre duo père-fils est donc bien complémentaire !
F. : Exactement. Il est très calé niveau mécanique, moteur, usinage, maniement de la disqueuse tout ça. Et j'apporte ce côté un peu créatif, visionnaire. Je vois le Café Racer d'un nouvel oeil, différent de son oeil d'ancien on va dire. On s'associe vraiment bien.
MNC : C'est ce qu'on capte en regardant votre vidéo de présentation (en bas d'article), hyper bien réalisée d'ailleurs, chapeau !
F. : Oui, merci. En fait c'est un ancien client - celui de la FMD13, la verte - qui nous a proposé de nous la faire. C'est lui qui avait ouvert Lucky Vulture à Biarritz, mais a fermé depuis. Il travaille dans l'audiovisuel avec pas mal de potes. Il tenait à filmer l'atelier à l'époque où on bossait sur sa moto, et il nous l'a offerte. Quand on sait le travail qu'il y a derrière, c'était vraiment super de sa part.
MNC : Pour revenir à French Monkeys : la nouvelle génération arrive. Tu viens d'avoir un petit garçon. Que va-t-il bien pouvoir apporter ce petit-fils ?
F. : On verra. À mon avis, c'est lui qui concevra nos prochaines motos électriques...
MNC : ... entièrement fabriquées à l'aide d'imprimantes 3D ?!
F. : Exactement. Mon père est à fond, il veut lui acheter des robots, concevoir des logiciels... Le petit n'a que 8 mois, mais son grand-père est déjà au taquet derrière, pour en faire un petit génie de la mécanique du futur !
MNC : Sérieusement ?
F. : Oui, oui. Il pourra forcément se joindre à nous. Mais c'est lui qui choisira, si ça l'intéresse ou pas. Mais il aura tout en main. Sa première voiture à pédale customisée l'attend déjà, une moto va arriver.
MNC : Le BMW Flat Twin semble être votre engin de prédilection. Pour quelles raisons ?
F. : Pas forcément, non. On a commencé sur des japonaises. Quand on a reçu la première demande Béhème, on n'était pas très, très chaud au début car il faut vraiment connaitre, c'est particulier. Heureusement, nos potes préparateurs nous ont aidé. On ne cherche pas forcément à faire de la BMW, mais le client oui : c'est la moto à la mode, comme l'était la CX500 il y a quelques années ! On en est à une dizaine maintenant. Faut avouer que c'est une moto qui se prête bien à l'exercice, on peut faire pas mal de modifs dessus, c'est fiable. Les clients sont ravis, et ça en attire d'autres.
MNC : Honda CB Four, Triumph Bonneville... quelles sont les meilleures bases ?
F. : On a fait une Bonneville. C'est assez sympa, mais le cadre demande beaucoup de travail, surtout la boucle arrière. Et puis à la conduite, c'est pas le top du top : son moteur manque de caractère. Et encore je ne l'avais pas conduite d'origine. C'était la dernière à carbus, 2006 si je ne me trompe pas, et on l'avait monté en stage 5, avec un échappement inox fait sur mesure. Mais j'ai pas accroché. On dit que quand on a touché une BMW, on ne veut rien d'autre. Je suis d'accord ! C'est le problème : j'ai peut-être commencé un peu trop tôt !
MNC : Vous avez travaillé sur une Honda CB500 Four aussi.
F. : Tout à fait. Mais on a constaté que la fiabilité Honda n'était pas au rendez-vous. C'était pour un gars de Haute-Savoie, qui n'avait jamais eu de moto. Il venait de passer son permis, donc on était un peu réticent : c'est pas l'idéal pour une première moto, faut savoir un peu bricoler pour l'entretenir. On l'a faite entièrement sur mesure, moteur compris. C'est justement notre collègue motoriste - très pointu, il faisait des prépas dragster sur des GPZ à l'époque - qui a tout refait à neuf. On a donc prévenu notre client : c'ets une moto neuve, faut y aller mollo au début, la roder correctement, ne pas monter à deux dessus ou se lancer directement dans une ascension de cols... Mais à sa première sortie, il a monté un col avec sa femme derrière, et il a serré. Le préparateur de Buell "Big Ben" m'a appelé en me disant qu'il avait une de nos motos, moteur dans le sac... mais super bien préparé. Il l'a retapé, mais il a lutté à cause de soucis de conception du moteur. Du coup, ni lui ni nous ne voulons entendre parler du CB500 !
MNC : Quels sont vos projets actuels ?
F. : À l'atelier, on a arrêté de prendre des commandes client car ça faisait 7 ans qu'on enchainait les chantiers sans s'arrêter une semaine : on reprendra peut-être qu'au printemps. Là, on bosse sur une prépa perso : un Belly Tank ! On a acheté un réservoir pendulaire d'avion de chasse de 5 mètres de long, on a récupéré le bloc moteur-transmission d'une BMW 1000RS, on a un train avant de voiture pour la direction. Suffit de tout assembler !
MNC : Le but est de pousser une pointe sur le lac salé de Bonneville ?
F. : Pas pour l'instant (rires). On aurait l'envie, mais pas le budget pour. C'est avant tout un délire avec trois autres potes qui ont acheté leurs propres réservoirs. Au final, il y aura quatre Belly Tank tous différents, avec moteur de bécane ou de bagnole (V8...).
MNC : Et côté boutique, à part les cache-culbus de nineT !?
F. : On a des produits qui rentrent régulièrement. On conçoit pas mal de pièces : une nouvelle boucle arrière devrait sortir la semaine prochaine, avec de tous nouveaux feux intégrés. Des clignos d'embout de guidon aussi. Pas mal de choses dans les tiroirs, des protos à affiner avant de les commercialiser...
MNC : De manière à attaquer la rentrée sur les chapeaux de roues !
F. : Pas forcément, on ne calcule pas trop. En fait on est toujours taquet. C'est encourageant d'ailleurs, car notre chiffre d'affaires grimpe de plus en plus. On est de plus en plus connus. On est confiant pour l'avenir.
MNC : Est-ce que les French Monkeys envisage de travailler sur le nouveau Monkey de Honda ?
F. : Oui, c'est une super base. Je suis tombé dessus en allant sur votre site, justement, avant qu'on s'appelle, et je trouve qu'il y a de quoi faire. Il faudrait retirer pas mal d'accastillage, apurer tout ce qui est clignos et pièces qui dépassent de trop. Faire une selle un peu plus fine, en vrai cuir, peut-être patinée... Les idées viennent vite, il n'y a qu'à l'observer, ça vient tout seul. Mais il faudrait tout de même garder l'esprit.
MNC : Au fond, quelle différence y a-t-il entre le bon et le mauvais préparateur ?
F. : La question piège, c'est ça ?
MNC : Pas du tout.
F. : Il y a des tas de critères qui entrent en jeu. Le bon préparateur, selon moi, doit avant tout être capable de répondre aux envies du client, de se projeter... Je ne sais pas si il y en a de mauvais. Je sais que je ne ferais pas une moto à ma propre image, pour quelqu'un d'autre.
MNC : Il faut être un bon interprète ?
F. : Oui, je pense. Après il faut aussi qu'on reconnaisse la patte du préparateur. Chez Blitz par exemple, les clients qui achètent une prépa interviennent très peu dans le cahier des charges. Ils ne choisissent même pas la couleur du réservoir. Je ne me permets pas de dire que c'est mauvais, mais ce n'est pas ma vision de la préparation. Si, le mauvais est celui qui ne prête aucune attention aux organes de sécurité. Celui qui fait une moto mais n'assure aucun suivi derrière.
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