Alors que la Formule 1 vient d'annoncer la fin des "grid girls" en 2018, les principales intéressées se révoltent sur les réseaux au moyen du hashtag #saveourgridgirls et veulent préserver cette tradition des umbrella girls sur la grille de départ, décriée par certains mouvements féministes invoquant une image dégradante de la femme.
On se souvient que l'an dernier, les umbrella girls du GP d'Espagne avaient eu "chaud aux fesses" : le mouvement Ganemos Jerez (proche de Podemos), appuyé par le Parti socialiste espagnol (PSOE) et la Gauche unie (Izquierda unida), avait demandé leur interdiction pour des raisons de dignité de la femme.
C'est désormais chose faite en Formule 1 puisque le nouveau propriétaire a décidé d'en "finir avec la longue tradition des grid girls à partir du début de la saison 2018".
"L'emploi de grid girls a été une pratique incontournable des Grands Prix de Formule 1 depuis des décennies, mais nous pensons que cette coutume ne correspond pas aux valeurs de notre marque et qu'elle est clairement en contradiction avec les normes sociétales modernes", estime le groupe américain Liberty Media : "nous ne pensons pas que la pratique soit appropriée ou pertinente pour la Formule 1 et ses fans, anciens et nouveaux, à travers le monde".
Les principales intéressées ont immédiatement réagi à cette décision qu'elles voient comme une menace sur leur job, soulignant les avantages qu'elles y trouvent.
"Je suis une grid girl, j'adore mon job et je l'ai choisi !", s'énerve Hannah Louise : "le problème en ce moment, c'est qu'il y a trop de gens qui se sentent offensés au nom de ceux qui ne sont absolument pas offensés", observe-t-elle assez justement...
Pour sa collègue Shauna Talbot, l'un des avantages d'être umbrella girl est de voyager, découvrir et rencontrer des gens : "c'est à mon activité de grid girl que je dois les endroits que j'ai vus, les événements que j'ai vécus et les gens que j'ai rencontrés. En rencontrant mon fiancé et en devenant son umbrella girl, je suis là pour soutenir un être cher !"
"C'est notre choix, personne ne nous a forcées !", confirme la mannequin Lauren Jade Pope, très remontée contre "ces féministes qui nous font perdre nos boulots. J'ai été grid girl pendant 8 ans et à aucun moment je ne me suis sentie mal à l'aise. J'adore mon job et si ce n'était pas le cas, je ne le ferais pas !"
I am a grid girl, I LOVE my job and I CHOOSE to do it! The issue at the moment is there are too many people being offended on behalf of people who are not offended at all!
I will be devastated if @OfficialBSB and @iom_tt follow suit.#saveourgridgirls #womensrights gridgirls pic.twitter.com/yr074Bnnq0
— Hannah Louise (@Hannah_James_6) 31 janvier 2018
I am grateful for my time as a #gridgirl The places I've seen, events I've experienced, people I've met and meeting my fiancé and being his grid girl, being there to support a loved one! ☂️ #SaveOurGirls #saveourgridgirls #promoandproud pic.twitter.com/UBFy62jnOI
— Shauna talbot (@shaunatalbot) 1 février 2018
Get me on @thismorning so I can defend us #gridgirls
Because of these feminists, they’ve have cost us our jobs! I have been a grid girl for 8 years and I have Never felt uncomfortable! I love my job, if I didn’t I wouldn’t do it! Noone forces us to do this! This is our choice! pic.twitter.com/PUWcyB5BeG— Lauren-Jade (@laurenjadepope) 31 janvier 2018
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