Malgré son palmarès de cinq victoires, deux deuxièmes places, une troisième et seulement deux abandons en dix participations aux 24H Motos du Mans, Grégory Leblanc n'a pas trouvé de guidon pour la saison 2019. Seul espoir : une cagnotte de financement participatif pour espérer rouler en championnat de France Superbike...
"Je n'étais pas vraiment chaud pour cette démarche, mais bon nombre d’entre vous ont émis cette hypothèse et d'un commun accord avec mon entourage, j'ai décidé de sauter le pas", explique Grégory Leblanc qui roulait l'an dernier sur la Honda Endurance Racing n°111 (troisième du championnat du monde d'endurance EWC).
Le pilote a donc finalement ouvert une cagnotte sur Leetchi afin de réunir les 20 000 euros manquants pour financer sa participation au championnat de France Superbike (FSBK), où il a déjà été titré cinq fois entre 2010 et 2015 (double champion de France Supersport et triple champion de France Superbike).
Parmi les bonus de fin de cagnotte, Grégory offrira aux cinq gagnants du tirage au sort une de ses combinaisons Ixon officielles, un stage de perfectionnement avec lui chez Riding Sensation, un casque, une paire de bottes Alpinestars et une paire de gants.
Concernant l'endurance mondiale, "c'est la première fois en dix ans que je dois me faire à l’idée que cette saison 2019 se fera sans moi", regrette le "White Spirit" qui fêtera ses 34 ans cette année : "je sais que je serai très certainement devant ma télé les 20 et 21 avril pour le départ des 24 Heures du Mans, mais malheureusement aujourd’hui la performance sportive ne fait pas tout".
"D'autres pilotes tricolores sont ou ont été confrontés à la même situation que moi dans d’autres catégories", poursuit Grégory. "L'endurance, si peu considérée par le passé et souvent décriée quant au niveau de performance de ses pilotes, est aujourd’hui devenue une "terre d’accueil" pour certains pilotes plus "prestigieux" que nous mais pas forcément plus performants. Cette dérive est malheureuse mais il faut l’accepter car bien sûr nul n'est irremplaçable, moi le premier. Reste le plus dur, vivre aujourd’hui avec la frustration de ne pas avoir tout donné et parvenir à se convaincre que la roue peut encore tourner"...
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