En début de semaine dernière, MV Agusta faisait de la résistance face au coronavirus en conservant active sa chaîne de production. Mais l'irréductible producteur de moto basé en Lombardie doit se plier aux nouvelles consignes et ferme son usine de Schiranna... Explications.
Moto-Net.Com plagiait le 17 mars l'introduction des albums d'Astérix : "nous sommes en 2020 après J-C. Toutes les usines européennes de motos et scooters ferment tour à tour en raison du coronavirus... Toutes ? Non ! Une petite manufacture d'irréductibles italiens résiste encore et toujours à l'envahisseur : MV Agusta !".
Une semaine plus tard, alors que le dessinateur Albert Uderzo vient de s'éteindre, le petit - mais costaud ! - constructeur italien niché en plein coeur de la Lombardie annonce l'arrêt de sa chaîne d'assemblage à partir de "jeudi 26 mars 2020 et jusqu'à la levée de l'interdiction de production".
Timur Sardarov avait tenu coûte que coûte - "quoi qu'il en coûte", comme dirait l'autre - à conserver son usine de Schiranna ouverte afin de permettre à un maximum d'ouvriers de continuer à travailler et pour soutenir les fournisseurs souvent locaux. Mais le durcissement du confinement annoncé par le premier ministre italien dimanche a eu raison de la bonne volonté du patron russe.
"Les activités administratives et autres activités hors atelier seront effectuées à domicile, dans la mesure du possible, par les employés qui peuvent télétravailler. Le reste du personnel bénéficiera de la "Cassa Integrazione Guadagni" (équivalent de notre chômage partiel, NDLR) ou utiliseront des congés payés non utilisés", précise MV Agusta.
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