MNC a testé pendant douze mois la veste en cuir Wayne de l'équipementier français Overlap (groupe Aixstream), qui allie de manière convaincante élégance, robustesse et confort. Essai longue durée.
Uniquement déclinée en noir, la veste Overlap Wayne joue la carte d'une sobriété teintée d'accents rétro avec sa coupe classique et ses sur-épaisseurs matelassées sur les épaules. Son élégance est rehaussée par des empiècements en toile type "jean" au niveau des poches internes, du rabat sous la fermeture éclair centrale, de l'ouverture des poignets ou encore des trois discrètes stries qui courent le long de chaque manche.
Cet aspect "chic discret" - renforcé par une confortable encolure en velours côtelé - permet de l'associer avec différents styles de moto, sans craindre l'erreur de casting : de la Triumph Bobber à la Ducati Supersport en passant par des Harley-Davidson et des roadsters plus ou moins classiques. Sans être universel ni passe-partout, c'est un vêtement suffisamment polyvalent et de bon goût pour être porté en dehors d'un usage moto.
En termes de conception, la qualité du cuir, la réalisation soignée des coutures ainsi que l'intégration sans reproche des zips et des boutons pressions - pour fermer le col et les poignets - dégagent un flatteur sentiment de robustesse. Cet important critère se confirme dans la durée avec une tenue dans le temps des matériaux et une solidité hors de critique après un an d'essai.
Pas excessivement lourde pour une veste en cuir (2,9 kg en taille L sur la balance MNC), la Wayne est très confortable. Sa coupe bien taillée, la souplesse de son cuir et ses soufflets d'aisance dans le dos sont à l'origine de cette qualité appréciable, de même que la relative flexibilité offerte par ses coques homologuées semi-rigides aux coudes et aux épaules.
A l'usage, MNC apprécie de constater que Overlap soigne autant les détails stylistiques que pratiques : la présence de trois poches internes est ainsi préservée, avec et sans la doublure. Deux de ses espaces de rangement peuvent par ailleurs se refermer via un zip, ce qui permet d'y ranger sereinement un portefeuille ou les papiers de sa moto.
La veste Wayne propose aussi trois poches extérieur, soit six en tout et de surcroît de bonnes dimensions : très bien vu ! Deux de ses poches se trouvent au niveau de la taille et sont suffisamment vastes pour y glisser un étui à lunettes. La troisième - légèrement moins large et profonde - est située sur la gauche de la poitrine.
Les trois se referment via une solide fermeture éclair, hélas actionnée par un curseur trop petit pour être facilement manipulé avec des gants de moto. Le reproche vaut aussi pour la fermeture principale et celles des ouvertures aux poignets, dotées d'un curseur du même format.
Sa doublure peut rapidement s'ôter en déroulant un long zip puis en ôtant deux pressions dans les manches. En raison de l'épaisseur modérée de cette couche d'un joli bleu roi, mieux vaut néanmoins éviter les longues expositions à de très faibles températures. Les trajets sous la pluie aussi, pour ne pas accélérer le vieillissement du cuir.
La veste Wayne passe haut la main l'épreuve de notre impitoyable test longue durée, bien aidée par sa fabrication soignée qui ne révèle en rien ses origines asiatiques : conçus en France, les équipements Overlap sont ensuite élaborés en Chine selon un cahier des charges précis.
Cette stratégie permet au groupe Aixstream (société lancée en 2009 dans le sud de la France par Yvan Bertolina, par ailleurs aussi propriétaire des casques Astone et des vêtements et gants V'Quattro) de proposer des produits de qualité à des prix compétitifs, comme cette veste Wayne à 389 €.
Seuls petits bémols concernant cette veste aussi agréable à regarder qu'à porter : ses curseurs de fermeture éclair trop petits et l'absence de plaque dorsale de série dans la poche prévue à cet effet.
Points forts veste Wayne
Points faibles veste Wayne
.
.
.
Commentaires
Ajouter un commentaire
Identifiez-vous pour publier un commentaire.