Suite à la décision du Conseil d’État de re-relancer le contrôle technique moto en France, la Fédération nationale de l’automobile (FNA) demande au gouvernement de l’appliquer... mais pas tout de suite, car les centres ne sont pas prêts. Doit-on rappeler que les motards non plus ?!
Favorable au contrôle technique des 2 et 3-roues motorisés, la Fédération nationale de l’automobile (ou Fédération des entrepreneurs-artisans de l’automobile et de la mobilité) salue la décision prise ce printemps et reprise cet automne (!) par le Conseil d’Etat de rétablir la mise en œuvre du "CT moto"...
D’après la FNA, cette décision se justifie "sur le plan juridique mais aussi par ce qu'elle replace l'impératif de sécurité routière au dessus de toute autre considération". Comme le Conseil d’État, la fédération s’inquiète que malgré "toutes les réformes prises ces dernières années", la sécurité des motards et scootéristes ne soit toujours pas garantie... "Kissonminions".
D’autre part, "sur le plan de la protection de l'environnement, le Conseil d’État a également insisté sur le rôle du contrôle périodique de limiter, par ces mesures, la circulation de véhicules "dont les systèmes de régulation des émissions fonctionnent mal", y compris sur le volet nuisances sonores", insiste la FNA.
Ce représentant de "92 % des entreprises de la branche des services de l’automobile" (secteur dans lequel le contrôle technique est en vigueur depuis 30 ans) "prend acte de cette décision et attend du gouvernement qu'il l'applique et donne enfin un cap clair pour les centres de contrôle techniques et les usagers de la route".
La FNA souhaite notamment qu’un calendrier soit réalisé au plus tôt... mais réaliste pour les centres de contrôle technique qui ne pourront être prêts au 1er semestre 2023. "Beaucoup de questions restent aujourd'hui sans réponse sur la mise en application du décret (logiciels, formation des contrôleurs, agrément des centres, maillage territorial...)", remarque la FNA.
Pour ce faire, la fédération qui réunit 420 000 mécaniciens, réparateurs, dépanneurs, carrossiers, recycleurs, techniciens, contrôleurs (etc.) aurait "demandé une consultation de l'ensemble des acteurs du contrôle technique en urgence", à laquelle les associations des conducteurs moto doivent aussi être conviées afin d’obtenir "l'acceptabilité de ce contrôle"... Bon courage !
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