Alors que les véhicules "anciens" seront interdits dans Paris vendredi (lire MNC du 24 juin 2016 et notrre Dossier spécial deux-roues en ville ), l'écrivain et essayiste Christian Combaz explique pourquoi Anne Hidalgo va " perdre sa guerre contre les motards pauvres ".
Alors que les véhicules "anciens" seront interdits dans Paris vendredi (lire MNC du 24 juin 2016 et notrre Dossier spécial deux-roues en ville), l'écrivain et essayiste Christian Combaz explique pourquoi Anne Hidalgo va "perdre sa guerre contre les motards pauvres".
Dans un édito publié chez nos confrères d'Atlantico, l'auteur de Les âmes douces (Télémaque, 2015) prend l'exemple d'un "petit monsieur de soixante ans avec un casque intégral orange, tout râpé, sans visière", circulant sur "un vieux scooter Vespa de 1990" faute de pouvoir acheter un véhicule plus récent.
"Blackjack truqué"
"Madame Hidalgo se trompe si elle pense qu'elle va gagner cette partie-là" et "les pauvres vont renverser la table et tous les jetons de ce blackjack truqué", estime l'écrivain - par ailleurs adepte du parapente car "tous les gens qui font profession de réfléchir ne sont pas des légumes à lunettes" - qui roule "presque quotidiennement" sur sa Transalp de 1994 après avoir eu notamment une 500 XT et une VX 800 qu'il a "donnée à un collectionneur", explique-t-il à MNC.
Christian Combaz, dont l'un des personnages de roman roule en Norton Commando 850 de 1980 dans Votre Serviteur (Flammarion, 2015), poursuit en soulignant que la maire de Paris "sera dépassée par le nombre des contrevenants" et rappelle que "le scooter du petit monsieur pollue, de toute façon, dix fois moins qu'une grosse cylindrée récente".
Sans compter qu'en ville, une moto ou un scooter met toujours beaucoup moins de temps pour se déplacer (et se garer) qu'une voiture et pollue donc moins longtemps, quelle que soit son année...
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