Le Mans, Spa, Suzuka et le Paul Ricard : les étapes du championnat EWC 2023 seront les mêmes que cette année. Les fans auraient aimé que la 44ème édition de l’EWC s’étoffe, les participants aussi malgré des budgets souvent très (re)serrés, mais les organisateurs se félicitent de maintenir ces quatre grands rendez-vous.
Un petit mois après une haletante finale 2022 et le sacre de l’écurie FCC TSR Honda France, le promoteur du championnat du monde d’Endurance moto (Discovery Sports Events) publie le calendrier 2023, parfaitement identique à celui de cette saison. Parfait ?!
"Comprenant quatre rendez-vous prestigieux - 24 Heures Motos, 24H SPA EWC Motos, 8 Heures de Suzuka et Bol d'Or -, ce calendrier a été approuvé par la Fédération internationale de motocyclisme (FIM)", se réjouissent tout d’abord les organisateurs, naturellement comblés par l’édition 2022...
Selon eux, les épreuves de cette année ont "constitué un défi excitant à relever pour les pilotes EWC ainsi que leurs équipes" engagées sur la piste, "et proposé un spectacle passionnant aux spectateurs présents en bord de piste, mais aussi regardant à la télévision ou en ligne dans le monde entier".
Ravi "de poursuivre sur la dynamique positive de la saison 2022 en annonçant aussi rapidement que possible le programme prévu pour 2023", François Ribeiro, directeur de la branche événementielle au sein du groupe Eurosport, est également soulagé de "présenter un calendrier qui offre cohérence et stabilité en cette période incertaine au plan mondial". Certes.
À lire les réactions des "amis" et "suiveurs" du championnat sur les réseaux sociaux, on sent toutefois poindre de la déception, parfois teintée d’agacement : quatre épreuves - dont deux françaises et une belge - pour une compétition mondiale ? C’est trop peu !
Beaucoup apprécieraient que les 12 Heures d’Estoril et de Portimao, les 8H d’Oschersleben et du Slovakia Ring, les 6H de Most soient relancées, que les 24H de Barcelone soient intégrées, ou que de nouveaux rendez-vous soient créés. Facile à dire taper sur son clavier !
Étoffer le calendrier du championnat EWC est d’autant moins évident que les organisateurs doivent veiller à ne pas surcharger les écuries, financièrement : la majorité des participants font déjà l’impasse sur l’épreuve japonaise en raison de ses coût mirobolants.
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