Relativement silencieux depuis le 9 janvier, date de l'annonce officielle de la limitation à 80 km/h à partir du 1er juillet 2018, Les Républicains entrent aujourd'hui dans la danse pour dénoncer "une énième mesure technocratique et absurde prise par le gouvernement à l'encontre des automobilistes".
A leur tour, Les Républicains se mettent à dénoncer la future limitation à 80 km/h décidée par le premier ministre Edouard Philippe, membre fondateur de l'UMP - oui, l'ancien nom des... Républicains !
Il s'agit d'une nouvelle mesure à ajouter au "compteur des promesses non-tenues", souligne l'ex-UMP de Nicolas Sarkozy, anciennement RPR de... Jacques Chirac, en rappelant qu'avant d'être élu, le candidat Emmanuel Macron était "défavorable à un passage généralisé à 80km/h" car "abaisser en section courante la vitesse à 80 interrogerait l’ensemble de l’édifice".
Mais il s'agit aussi d'une mesure "inefficace", poursuit le parti de droite en citant l'étude de 40 millions d'automobilistes qui a montré que "le nombre de morts sur les tronçons (de l'expérience de 2015, NDLR) passés à 80 km/h n’a pas baissé et le nombre de blessés légers a même augmenté".
Reprenant la proposition de loi de leur député Jérôme Nury, Les Républicains soulignent que ce sont "les élus locaux et non les technocrates des ministères qui sont les mieux placés pour connaître la dangerosité de leurs routes" et proposent de lancer un "plan d'investissement pour sécuriser les routes accidentogènes, notamment celles du réseau secondaire".
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