Suite et fin de notre longue interview de Mathieu Gines, le quintuple champion de France de vitesse moto... et champion du monde d'endurance 2014 ! Le pilote breton adore cette discipline : esprit d'équipe, niveau de plus en plus élevé, rebondissements sur piste (et en dehors !), guerre des pneus... Il nous raconte.
Dans cette troisième et dernière partie de notre interview MNC, le double champion de France Superbike Mathieu Gines nous parle... d'endurance mondiale, cette discipline extrêmement populaire chez les motards français, qu'ils soient pilotes professionnel ou amateur, spectateurs "présentiels" ou "distanciels".
Mathieu connait et apprécie grandement l'EWC dont il a soulevé le trophée en 2014 au sein du team GMT94, en compagnie de David Checa bien sûr, et de Kenny Foray son grand rival actuellement en FSBK ! Le pilote Yamaha (2020 marquait son grand retour sur R1) nous explique les raisons de son affection. Même si...
Même si parfois, les rebondissements en piste lors de ses longues courses - de vitesse, de plus en plus ! - sont particulièrement cruels. Et même si les déconvenues dans les paddocks peuvent être plus spectaculaires encore : notre interlocuteur a vu sa participation aux dernières 24 Heures du Mans annulée, la veille de la course, après les qualifs !
Difficile dans ces conditions d'établir de grands programmes mêlant étroitement vitesse et endurance. Impossible en tout cas selon Mathieu Gines qui a couru la finale 2020 d'Estoril pour le team ERC, sur une Panigale V4 qui lui a rappelé sa 250 de Grand Prix.
Pour 2021, le n°41 - mais double "Numéro Un" du championnat de France Superbike - fixe la priorité sur son projet "Yamalube Michelin Tech Solutions" en FSBK... Mais il ne désespère pas de gagner sa première épreuve de 24 heures ! Il n'en fait toutefois plus une fixation : cette victoire devra arriver naturellement, en intégrant un team de pointe.
Selon notre interlocuteur, la machine chevauchée importe moins que les pneus chaussés, car au sein de ce championnat multimarques - comme le FSBK, alors que WorldSBK et MotoGP disposent de fournisseurs uniques - les stratégies des manufacturiers divergent. Faudrait-il les harmoniser ? Mathieu Gines pose la question... et répond aux nôtres !
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