Dans une interview accordée à notre confrère Thierry Cazenabe, expert ès motos françaises sur son site Vadimof, le PDG de Sodemo, l'un des deux repreneurs en lice, explique pourquoi il fait appel de la décision prononçant la liquidation de Voxan.
Alors que le tribunal de commerce de Clermont-Ferrand vient de confirmer la liquidation de Voxan, entraînant la mise au chômage des 12 salariés et la prochaine mise aux enchères des actifs de l'entreprise (lire MNC du 16 février 2010 : liquidation judiciaire confirmée pour Voxan), le PDG de la Société de développement de moteurs (Sodemo), Guillaume Maillard, explique au site "Vous avez dit motos françaises ?" (Vadimof) de Thierry Cazenabe les raisons de sa colère.
Sodemo en bref |
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"Je vais faire appel de la décision du tribunal car je considère que les liquidateurs n'ont pas fait leur travail", explique notamment le patron du motoriste basé à Magny-Cours : "ça fait 8 mois que je mets mon énergie dans ce projet et je suis en colère car cela montre à quel point il est difficile de monter quelque chose en France".
"Nous sommes les seuls à avoir tenu nos promesses dans ce dossier", estime Guillaume Maillard : "nous avons fourni toutes les garanties concernant le rachat, contrairement à la FIL (la mystérieuse Fortune immobilière luxembourgeoise, l'autre candidat à la reprise de Voxan, NDLR), à savoir 250 000 euros pour le fonds de commerce et le stock".
Le PDG de la Sodemo détaille ensuite à Vadimof ses différents projets pour Voxan, avec notamment la production de "2, 3 et 4 roues thermiques, hybrides et électriques" en association avec Tracetel, spécialiste des systèmes de traçabilité électronique de type bornes de Vélib. L'interview intégrale est disponible sur le site officiel Vadimof : profitez-en pour vous abonner !
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