Rossi et Stoner arrivent en Italie avec la ferme intention de s'expliquer en tête de course : l'italien doit impérativement briller devant les siens pour conforter son avance et battre les records, mais l'australien apparaît encore une fois ultra rapide !
Pour la deuxième fois de l'histoire des MotoGP, le Continental Circus pose ses valises à Misano pour le GP de San Marin : Valentino Rossi y court à domicile, puisque Tavullia, le village où il habite, se situe à moins de quinze kilomètres du tracé.
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Elu maire d'une journée de Tavullia, Vale doit donner la réplique à Stoner et tenter d'égaler le record de victoires en catégories reine (68) du grand Giacomo Agostini ! En outre, si un italien ne s'impose pas en 125 ou en 250, le n°46 pourrait signer le 700ème succès italien toutes catégories confondues ! Dès le vendredi, le pilote Yamaha signe des chronos extrêmement rapides, mais comme souvent depuis quelques GP, Stoner survole littéralement les séances et colle entre 0,2 et 0,4 seconde à ses rivaux...
A noter le beau retour en forme des Michelin, avec l'excellent chrono de Colin Edwards et Randy de Puniet qui se hissent premiers représentants de la marque devant Chris Vermeulen et Jorge Lorenzo. Le convalescent Nicky Hayden semble avoir du mal à piloter et marche avec une canne : s'il participera à la séance qualificative du samedi, l'américain déclarera hélas forfait le jour de la course. Convalescent lui aussi et perturbé par des soucis matrimoniaux, John Hopkins ne participera pas à la journée d'essais.
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Le lendemain, le champion du monde en titre donne tout pour arracher sa septième pole consécutive malgré un scaphoïde fracturé : la bataille entre lui et Rossi est arbitrée par le revenant Jorge Lorenzo, qui parvient à descendre sous la barre des 1'34 ! Pedrosa apparaît beaucoup plus loin au classement et malgré un sursaut en fond de séance, l'espagnol ne signe que le sixième temps : l'ambiance n'est pas au beau fixe au sein du HRC avec le deuxième forfait d'Hayden et les constantes récrimination de Pedrosa au sujet des pneus... De guerre lasse, les pontes du HRC cèdent finalement aux exigences de leur pilote leader dimanche après la course (lire encadré).
Stoner s'élance finalement de la pole position, malgré les efforts de Rossi qui s'est légèrement raté dans son dernier tour qualif. Déçu de ne pas signer la pole, l'italien précède son coéquipier et le français Randy de Puniet ! Toni Elias et Pedrosa complètent la deuxième ligne devant Chris Vermeulen, Shinya Nakano et James Toseland.
La course !
Départ : Casey Stoner réalise le meilleur envol devant Dani Pedrosa, Valentino Rossi, Randy de Puniet, Jorge Lorenzo et Andrea Dovizioso. Rossi se fait une grosse chaleur à la remise des gaz en sortie d'un gauche : le Doctor semble fébrile devant son public ! Toni Elias remonte ses adversaires comme une flèche et talonne désormais Lorenzo qui suit Randy de Puniet.
Randy perd deux places coup sur coup en élargissant dans un virage : Lorenzo et Elias s'infiltrent aussitôt ! Pendant que Rossi revient facilement sur Pedrosa, Casey Stoner se forge une avance incroyable de plus d'une seconde ! Tout comme durant les essais, l'australien veut montrer à tous qu'il est le plus rapide en piste et pour l'instant, ça ne fait aucun doute ! Dans le dernier virage avant la ligne, Randy de Puniet perd le contrôle de sa RCV et termine dans le bac à graviers... Triste issue pour le français qui semble en outre souffrir le martyr.
2ème tour : Casey Stoner possède déjà 1,7 seconde d'avance sur un Dani Pedrosa en pleine bagarre avec le local de l'épreuve : Valentino Rossi ! Le public est debout à chaque passage de la star, attendant avec impatience que l'enfant chéri du pays trouve la faille sur le pilote HRC pour ensuite partir aux trousses de Stoner !
Et Vale en donne pour leur argent à ses fans : sortant d'un droit collé à l'extérieur de Pedrosa, la Yamaha n°46 plonge à la corde au gauche suivant juste devant les roues de l'espagnol ! Coriace, celui-ci résiste en sortie de courbe et au freinage suivant, mais le n°2 doit finalement s'incliner : en quelques enchaînements, la Yamaha de son rival a déjà pris une avance considérable, démontrant un rythme définitivement supérieur de la part de Rossi.
3ème tour : L'australien le plus rapide du monde possède près de trois secondes d'avance sur son rival italien qui a perdu beaucoup de temps en se battant contre Pedrosa, qui se retrouve sous la menace directe de l'autre Yamaha officielle, à nouveau superbement menée par Jorge Lorenzo ! Discrètement, l'auteur de la seconde place à Brno revient sur ses compatriotes et l'on sent Toni Elias très à l'aise sur la Ducati Alice.
Derrière les cinq hommes de tête, Shinya Nakano tente de démontrer toute la justesse du choix du HRC : pour autant, le japonais ne semble pas aussi véloce avec sa RCV usine qu'en République tchèque. Andrea Dovizioso et James Toseland sont en lutte pour la septième place devant Sylvain Guintoli, Loris Capirossi et Anthony West. Sur son circuit, le san marnais Alex de Angelis part au tapis et ne peut pas repartir... Rossi sort très large d'un droit rapide et termine sa trajectoire sur le gazon synthétique : chaud !
4ème et 5ème tours : Stoner conserve un avantage de plus de trois secondes sur Rossi qui donne pourtant le maximum pour revenir ! Sa petite erreur quelques virages plus tôt lui ayant fait perdre de précieux dixièmes, le Docteur va devoir trouver un remède choc pour revenir sur son rival !
Dani Pedrosa et Jorge Lorenzo sont toujours en lice pour la troisième place du podium, sous les yeux gourmands de Toni Elias. Un peu plus loin, Nakano précède Dovizioso et Toseland qui ne se quittent pas d'une semelle ! Entre ces deux redoutables pilotes, la bataille s'annonce torride ! Et bizarrement, alors que les Yamaha ont l'air en grande forme ce week-end, Colin Edwards ferme la marche de ce Grand Prix derrière Hopkins et Melandri...
Valentino Rossi réalise le meilleur tour en course et reprend trois dixièmes à Casey Stoner. Comme lors des Grands Prix précédents, l'italien ne lâche pas l'affaire pour montrer à l'australien que malgré l'écart qui les sépare, il est parfaitement capable de tourner aussi vite que lui. Pendant ce temps, Jorge Lorenzo prépare une attaque sur son rival : se décalant à l'intérieur aux abords d'un gauche rapide, le majorquin freine plus tard que Pedrosa et dépose le pilote HRC qui ne peut répliquer !
Hélas pour Pedrosa, Elias le dépasse à son tour à l'entrée d'un enchaînement de courbes rapides tandis que Rossi continue son forcing sur Stoner : l'italien a repris près d'une demi seconde sur le leader, qui réagit aussitôt et hausse le rythme pour tenter de se débarrasser définitivement de son poursuivant en essayant de lui faire comprendre qu'il est le plus rapide... Dovizioso et Toseland ont fait la jonction avec Nakano et il est clair que l'italien va tenter rapidement de dépasser le japonais !
6ème tour : Casey Stoner mène toujours cette course devant Rossi qui se bat à distance pour mettre la pression à son adversaire, Lorenzo, Elias, Pedrosa, Nakano, Dovizioso, Toseland, Capirossi, Guintoli et Vermeulen.
Comme au tour précédent, Valentino Rossi claque le meilleur tour avec un incroyable 1'34.9 ! Si l'italien n'a presque rien repris sur son rival, celui-ci s'agace certainement de voir l'obstination du n°46 et la Ducati part en légère glisse de l'arrière à la sortie d'un droit...
7ème et 8ème tours : Pour autant, Stoner possède encore trois secondes d'avance sur son adversaire et la jonction est loin d'être faite ! Mais le n°1 veut faire honneur à sa couronne en terrassant son rival sur ses terres : haussant une ultime fois le ton pour saper le moral de Rossi, Stoner part à la faute pour la troisième fois d'affilée ! Et contrairement à Laguna Seca - où il avait miraculeusement pu repartir et terminer deuxième -, Stoner est contraint à l'abandon exactement comme en République tchèque quinze jours plus tôt...
Valentino Rossi est donc désormais potentiellement vainqueur de "son" Grand Prix, le seul qui lui ait échappé dans les rendez-vous du championnat ! Statistiquement, le Docteur signerait sa 35ème victoire avec Yamaha - soit deux de plus qu'avec Honda -, mais surtout sa 68ème en catégorie reine, soit autant que l'immense champion Giacomo Agostini !
9ème,10ème et 11ème tours : Valentino Rossi précède maintenant son coéquipier Jorge Lorenzo de 2,6 secondes devant Toni Elias, Dani Pedrosa, Andrea Dovizioso et James Toseland qui passe Shinya Nakano au freinage de la ligne droite des stands ! Les Suzuki Boys sont roues dans roue et l'expérimenté Capirossi contient son coéquipier.
Dans le stand Ducati, le malheureux Casey Stoner explique à son équipe et aux ingénieurs Bridgestone les circonstances de sa chute : si tout le monde l'écoute avec attention, la déception se lit toutefois sur les visages, car en cas de victoire de Rossi, l'australien accusera un retard de 75 points sur son rival à cinq courses de la fin du championnat... Pire encore : si l'australien ne se ressaisit pas rapidement, Pedrosa pourrait venir le taxer au général !
12ème et 13ème tours : Valentino Rossi bétonne tranquillement devant Jorge Lorenzo, Toni Elias et Dani Pedrosa. Dovizioso et Toseland précèdent toujours Nakano qui se trouve maintenant sous la menace de Vermeulen, progressivement revenu au contact. Capirossi et Guintoli suivent à distance devant Melandri, Colin Edwards et les deux pilotes Kawasaki. Superbe intérieur de Chris Vermeulen sur la RCV de Nakano : l'australien se faufile avec aisance devant le japonais à la suite d'un gauche rapide.
Facile, Rossi colle une demi seconde à Lorenzo et porte son avance à 3,4 secondes en tournant en un "petit" 1'35.4, soit cinq dixièmes moins vite que son record du tour effectué lors de sa remontée sur Stoner ! Le message est clair pour Lorenzo, qui doit avoir compris l'impossibilité de revenir sur son illustre coéquipier.
14ème tour : Dani Pedrosa tente un ultime sursaut d'orgueil et tourne désormais plus vite qu'Elias. Sylvain Guintoli se retrouve sous la menace de Marco Melandri pour les bénéfices de la dixième place. Blessé et contrarié dans sa vie privée, John Hopkins ne met pas beaucoup de coeur à l'ouvrage et apparaît en dernière position depuis quelques tours. Heureusement pour lui, le forfait d'Hayden et les chutes de Randy de Puniet, d'Alex de Angelis et de Casey Stoner lui permettront d'empocher quoi qu'il advienne les points de la quatorzième place !
15ème et 16ème tours : Valentino Rossi vole vers un nouveau succès et déjà, les tribunes ne cachent pas leur joie à treize tours de l'arrivée ! Concentré, le Doc ne relâche pas son effort et gère - aisément - son avance sur Lorenzo, Elias et Pedrosa revenu au contact de son compatriote !
Le petit Asimo cherche d'ailleurs la faille sur Elias, mais celui-ci se démène superbement et réplique à toutes les attaques ! Ceci dit, les performances de Pedrosa et de Lorenzo doivent rendre le sourire à Michelin qui place actuellement deux de ses motos dans le top 5 ! Pour autant, cela ne suffira visiblement pas au pilote HRC qui annoncera conjointement avec Michelin et le HRC, après la course, son passage chez Bridgestone.
17ème, 18ème et 19ème tours : Rossi se faufile vers son deuxième triplé de la saison devant Lorenzo, Elias, Pedrosa qui tourne désormais plus vite que Lorenzo et Elias, Dovizioso, Toseland, Vermeulen, Capirossi et Nakano.
La lutte entre Dovizioso et Toseland perdure : l'anglais s'accroche superbement aux échappements de la RCV client de son adversaire et réalise de ce fait une course intéressante. Marco Melandri dépasse Sylvain Guintoli lors d'un changement d'angle. Les deux pilotes Ducati reviennent fort sur Nakano qui semble en perdition depuis quelques tours, tandis que Toseland passe Dovizioso par l'intérieur.
20ème et 21ème tours : Rossi continue d'accroître son écart avec son coéquipier et l'idole de la foule possède désormais plus de trois secondes d'avance sur ses rivaux ! Pedrosa est toujours en lutte avec Elias, pendant que Toseland et Dovizioso s'arsouillent sous les yeux de Vermeulen. Loris Capirossi est légèrement derrière.
Les trois pilotes se battent comme des lions et Chris Vermeulen réalise l'intérieur sur Dovizioso lors d'un changement d'angle à la première chicane. Belle manoeuvre pour le pilote qui a pris son 50ème départ en MotoGP !
22ème et 23ème tours : Vermeulen est passé devant Toseland qui semble ralentir : l'anglais se retrouve sous la menace de Dovizioso et de Capirossi. Guintoli est passé devant Nakano, juste devant Edwards. Capirossi est revenu au contact des trois pilotes qui le précèdent et l'on sent que le n°65 prépare sa fin de course...
24ème, 25ème et 26ème tours : Pedrosa a baissé de rythme, alors que Lorenzo réalise son meilleur chrono. Pour autant, l'espagnol a toujours plus de trois secondes de retard sur Rossi. Elias ne cède pas sous la menace de Pedrosa à quatre tours de la fin. Le pilote HRC doit bouillonner sous son casque, puisqu'il est le dernier espagnol du groupe de tête !
Toute la foule retient son souffle alors que Lorenzo revient petit à petit sur Rossi qui semble gérer : panneauté par son équipe, Vale recolle illico une demi seconde à son coéquipier ! Toni Elias se dirige vers son cinquième podium de sa carrière, précédant le pilote du HRC qui semble avoir lâché prise. Vermeulen suit devant Toseland, Dovizioso et Capirossi.
Dernier tour : Rossi entame la dernière boucle devant Lorenzo, Elias, Pedrosa, Vermeulen et Toseland qui se bat contre Dovizioso et Capirossi : la bataille est âpre ! Capi passe les deux pilotes coup sur coup, mais le n°52 repasse in extremis à la faveur d'un écart de Capirex ! Valentino Rossi passe la ligne d'arrivée en wheeling, suivi par Lorenzo, Elias, Pedrosa, Vermeulen, Toseland, Capirossi, Dovizioso, Melandri, Edwards, Guintoli, Nakano, West et Hopkins.
Valentino Rossi égale donc le record d'Agostini et s'empare de la 700ème victoire italienne en GP sous les clameurs d'un public déchaîné ! Par là même, le plus célèbre pilote du monde conforte son avance sur Stoner et possède l'incroyable avance de 75 points sur l'australien !
Pedrosa ne réalise pas une opération exceptionnelle avec sa quatrième place : si la chute de Stoner lui permet de revenir à deux points de l'australien, l'espagnol possède maintenant 77 points de retard sur Rossi et son passage immédiat chez Bridgestone ne saurait suffire à combler ce retard abyssal...
Jorge Lorenzo n'est plus qu'à 45 points de Dani Pedrosa et possède 22 points d'avance sur Andrea Dovizioso. Enfin, Chris Vermeulen est désormais sixième du général avec deux points d'avance sur Colin Edwards qui continue à perdre du terrain. Sylvain Guintoli est 15ème, devançant de sept points Randy de Puniet.
Ils s'expliquent :
Valentino Rossi (1er) : "Je suis très heureux, pourtant je me sentais très nerveux car c'était une course très spéciale devant tous mes amis et ma famille ! C'était vraiment difficile de garder ma concentration, j'avais beaucoup de pression, d'autant plus que le week-end avait mal commencé. On a buté sur les réglages et on a eu d'entrée un gros problème de moteur... Il a fallu tout recommencer pour arriver à ce résultat, même si j'ai senti que notre rythme de course était moins rapide que prévu. J'ai perdu du temps avec Pedrosa mais j'ai tout de même réussi à atteindre l'objectif de rouler en 1'34" pendant une bonne partie de la course. Quand Casey est parti, je ne me suis pas affolé et j'ai bien vu que je tenais son rythme. Au championnat, j'ai 75 points d'avance donc c'est vraiment bien. Aujourd'hui, c'était un peu comme si j'étais au Mugello".
Jorge Lorenzo (2ème) : "Après quatre mois, j'ai enfin retrouvé la route du podium ! Je voulais vraiment gagner cette course, mais Valentino était vraiment trop rapide. J'ai finalement préféré garder ma place mais surtout reprendre confiance. Je suis content pour Yamaha et pour toute l'équipe".
Toni Elias (3ème) : "Je suis content d'être de retour sur le podium. Les conditions étaient difficiles et je m'en suis assez bien sorti. C'est aussi la première fois que j'ai un bon résultat sur ce circuit avec ce deuxième podium de suite. Après Laguna Seca, les choses ont radicalement changé. Au fur et à mesure, j'ai eu un meilleur feeling avec la machine et j'espère que ça va continuer jusqu'à la fin de la saison ! Je sais que ce n'est pas facile de se battre à chaque Grand Prix pour un podium. Je me suis beaucoup amusé sur ce circuit avec tous ces virages, ces freinages et ces réaccélérations. J'ai bien essayé de suivre Lorenzo mais j'ai fait quelques erreurs, alors j'ai tenu ma place tout en faisant attention".
Sylvain Guintoli (11ème) : "Nous avons eu beaucoup de difficultés. J'ai attaqué mais rien n'a changé. Il faudra que je regarde pourquoi en analysant les données. Je voudrais vraiment avoir un bon résultat pour remercier mon équipe qui a travaillé dur cette année"...
Casey Stoner (chute) : "C'est très décevant de finir comme ça, car on était vraiment très performants lors des essais... Nous avons pris la décision de partir avec le train de pneus course sur un tour pour le préparer. Cependant, j'ai senti très vite que le grip n'était pas aussi bon que je ne l'espérais. Après quelques tours, les choses se sont pourtant améliorées, mais c'est comme ça... C'est vraiment dommage car tout marchait bien : la machine, les pneus, les suspensions. Cela me donne bon espoir pour l'année prochaine. Pour ma blessure, c'est dommage qu'elle se soit réveillée à ce moment là et je pense qu'il faudra l'opérer à la fin de la saison".
Randy de Puniet (chute) : "Je suis très déçu pour moi et l'équipe. Ce fut très positif tout le week-end et la quatrième position sur la grille était une bonne occasion de se montrer. J'ai pris un bon départ, mais j'ai perdu l'arrière dans le dernier virage après avoir élargi ma trajectoire. Mon bras droit me fait un peu mal, mais ça ira pour le test de demain".
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Plateau : Les pilotes et leurs motos 2024
10 mars : GP du Qatar
24 mars : GP du Portugal
07 avril : GP d'Argentine (annulé)
14 avril : GP des Amériques
28 avril : GP d'Espagne
12 mai : GP de France
26 mai : GP de Catalogne
02 juin : GP d'Italie
16 juin : GP du Kazakhstan (reporté)
30 juin : GP des Pays-Bas
07 juillet : GP d'Allemagne
04 août : GP de Grande-Bretagne
18 août : GP d'Autriche
01 septembre : GP d'Aragon
08 septembre : GP de San-Marin
22 septembre : GP d'Inde (annulé)
22 septembre : GP Kazakhstan (annulé !)
22 septembre : GP d'Emilie-Romagne
29 septembre : GP d'Indonésie
06 octobre : GP du Japon
20 octobre : GP d'Australie
27 octobre : GP de Thaïlande
03 novembre : GP de Malaisie
17 novembre : GP de la "Solidarité"
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