A la faveur des élections municipales à Paris l'an prochain, le débat sur la place des deux-roues motorisés en ville refait surface. Avec au premier plan la circulation des motos dans les voies de bus, toujours refusée de façon péremptoire par le maire...
Alors que Bertrand Delanoë s'est toujours opposé, en dépit du bon sens le plus élémentaire, à la circulation des motos et des scooters dans les voies de bus, le maire de Paris envisagerait aujourd'hui de revenir sur sa position mais seulement en ce qui concerne les deux-roues... électriques !
Décidément plus à une absurdité près en matière de transports urbains, le candidat à sa propre succession en mars 2008 se refuse toujours à considérer les deux-roues motorisés comme une réelle alternative à l'automobile - voire la seule, contrairement aux Vélib qui ne sont qu'une alternative aux transports en commun.
Il tente néanmoins d'occuper le terrain en promettant l'ouverture des fameux couloirs aux deux-roues électriques. Ce qui permet à Georges Sarre (Mouvement républicain et citoyen), ancien secrétaire d'Etat aux transports, maire du onzième arrondissement et farouche adversaire du socialiste pro-Delanoë Patrick Bloch dans le onzième - de remonter au créneau en rappelant qu'il faut "autoriser l'ensemble des deux-roues motorisés à circuler dans les couloirs les plus larges" (lire également Moto-Net.Com du 25 janvier 2005).
"Toutes les expériences dans les capitales étrangères démontrent que la circulation des deux-roues motorisés dans les couloirs larges n'aggrave pas le bilan de l'accidentologie", poursuit M. Sarre en référence aux politiques menées depuis bien longtemps à Londres, Athènes, Barcelone, Rome ou Amsterdam (lire Moto-Net.Com du 30 avril 2004), soulignant à toutes fins utiles que "les dernières normes européennes anti-pollution rendent les nouveaux deux-roues motorisés, même à moteur thermique, moins polluants que les automobiles, dont ils sont l'alternative pour nombre de Parisiens".
Mais ne dit-on pas qu'il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ? Réponse dans les urnes en mars 2008 !
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