Alors que la Commission européenne souhaite harmoniser le contrôle technique dans les Etats membres en incluant les motos et les scooters et en durcissant ses conditions pour les automobiles, la mobilisation des motards reprend à Bruxelles et à Paris.
Alors que la Commission européenne souhaite harmoniser le contrôle technique dans les Etats membres en incluant les motos et les scooters et en durcissant ses conditions pour les automobiles, la mobilisation des motards reprend à Bruxelles et à Paris.
Dans les pays où le contrôle technique est déjà obligatoire pour les deux-roues motorisés, il serait rendu "plus strict et donc plus cher pour le consommateur", s'inquiète la Federation of European Motoryclists Associations (FEMA) qui a remis l'an dernier une pétition de 110 000 signatures contre le contrôle technique moto aux responsables européens (lire notre Dossier spécial Contrôle technique moto).
"L'état du véhicule n'est pas un facteur d'accident"
En France la Fédération française des motards en colère (FFMC), membre de la FEMA, rappelle que le contrôle technique "ne répond pas à la principale critique : l'état du véhicule n'est pas un facteur d'accident. Les précédentes tentatives d'imposer un contrôle technique aux deux- roues ont toujours été repoussées avec un argument-clé largement prouvé : les défaillances techniques ne sont pas à l'origine des accidents (moins de 0,7% selon le rapport MAIDS et les assureurs)", souligne l'association.
Le texte prévoit "une fréquence plus rapprochée (quatre ans, puis deux, puis tous les ans) qui impactera tout autant les automobilistes", indique la FFMC qui estime que le contrôle technique représente pour les entreprises concernées "un gâteau à se partager d'au moins 1,5 milliards d'euros annuels rien que pour les deux-roues"...
FEMA et FFMC Vs ACEM et FF2RM...
Côté français, la nouvelle Fédération française des deux-roues motorisés (FF2RM) a d'ores et déjà fait savoir que ses membres (essentiellement des professionnels du scooter) étaient favorables au contrôle technique (lire MNC du 5 juin 2012). Côté européen, l'ACEM, qui représente les constructeurs moto et scooter auprès de Bruxelles, prône l'instauration le contrôle technique deux-roues depuis plusieurs années (lire notamment MNC du 29 juin 2009 et notre Interview vidéo de Jacques Compagne, secrétaire général de l'ACEM).
"Que le contrôle technique soit une opportunité commerciale, oui", reconnaît la FFMC. Mais "qu'il apporte quoi que soit en termes d'accidentalité, non"... A suivre de près sur MNC : restez connectés !
.
.
.
Commentaires
Ajouter un commentaire
Identifiez-vous pour publier un commentaire.