Le président de la Fédération française de motocyclisme (FFM) a rencontré mardi dernier le préfet Jean-Luc Névache, nouveau délégué interministériel à la sécurité routière. L'épineuse question de l'amélioration de la visibilité des motards a de nouveau été abordée...
Le président de la Fédération française de motocyclisme (FFM) a rencontré mardi dernier le préfet Jean-Luc Névache, nouveau délégué interministériel à la sécurité routière. L'épineuse question de l'amélioration de la visibilité des motards a de nouveau été abordée...
Nommé le 15 juillet en remplacement de Michèle Merli (lire MNC du 1er juillet 2011 : Pour la FFMC, Michèle Merli est le ''fusible qui saute''), le préfet Jean-Luc Névache se serait montré "particulièrement à l'écoute de l'exposé fait par la FFM sur la place des deux roues motorisés en matière de voie publique" en général, et sur la visibilté des utilisateurs de motos et scooters dans la circulation en particulier, lors de cet entretien qualifié de "cordial" par la Fédération.
Le 20 juin (lire MNC du 20 juin 2011 : CISR, Claude Guéant lâche le gilet jaune pour les motards), Claude Guéant avait affirmé ne pas "demander aux motards de porter une chasuble phosphorescente", mais "simplement d'améliorer les dispositifs réfléchissants que beaucoup d'entre eux portent déjà".
Près de deux mois plus tard, alors que la question n'a toujours pas été réglée, Jacques Bolle a profité de cet entretien pour demander son avis au nouveau délégué interministériel :"il a rassuré le président de la FFM sur ce sujet indiquant que la volonté de l'Etat d'améliorer la visibilité des motards serait mise en place avec intelligence et concertation".
"La FFM restera toutefois vigilante et continuera avec ses partenaires à défendre les motocyclistes et à refuser leur stigmatisation", conclut la Fédération qui participera, avec l'ensemble des signataires de l'Union des usagers de la Route (UUR), à la prochaine journée de mobilisation prévue le 10 septembre prochain (lire MNC du 5 août 2011 : CISR, nouvelle mobilisation des usagers le 10 septembre).
L'ancien préfet de Haute-Corse parviendra-t-il à désamorcer l'explosif dossier du CISR du 11 mai 2011, puis à s'imposer comme un interlocuteur attentif et sensé, capable de peser dans les prises de décision du gouvernement en matière de sécurité routière ? Affaire à suivre, restez connectés !
.
.
.
Commentaires
Ajouter un commentaire
Identifiez-vous pour publier un commentaire.