Trois nouveaux parlementaires viennent d'apporter leur soutien à l'Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d'aide à la conduite (AFFTAC) pour protester contre l'interdiction des avertisseurs de radars (lire notamment MNC du mai 2011 et notre Dossier spécial CISR : répression et réactions ) : Jean Grenet (député
Trois nouveaux parlementaires viennent d'apporter leur soutien à l'Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d'aide à la conduite (AFFTAC) pour protester contre l'interdiction des avertisseurs de radars (lire notamment MNC du mai 2011 et notre Dossier spécial CISR : répression et réactions) : Jean Grenet (député UMP des Pyrénées-Atlantiques, Etienne Mourrut (député UMP du Gard) et Gérard Cornu (sénateur UMP d'Eure-et-Loir).
"Il faut raison garder et les mesures prises par le CISR sont incompréhensibles pour nos concitoyens", fait notamment savoir le député maire de Bayonne (64) Jean Grenet, chirurgien à la retraite, en précisant que "si les mesures annoncées passaient par un projet de loi, il voterait contre".
Etienne Mourrut, député maire du Grau-du-Roi (30) et commerçant à la retraite, rappelle de son côté que "les aides technologiques à la conduite sont des outils indispensables pour que les automobilistes adoptent une conduite responsable", ajoutant que "sans signalisation ni avertissement, il est impossible de rouler en connaissant la limitation en vigueur : les avertisseurs permettent une bien meilleure information sur les zones à risques".
Enfin Gérard Cornu, sénateur maire de Fontenay-sur-Eure (28), président du groupe d'études sur l'automobile au Sénat et opticien audioprothésiste, estime que "se passer de tous les apports technologiques qui permettent à l'automobiliste de conserver une attention et une vigilance accrues est une erreur. Nos automobiles vont devenir communicantes, elles doivent permettre le partage et la circulation d'informations afin de favoriser une meilleure connaissance des aléas et une plus grande anticipation. Vouloir interdire les avancées technologiques est aberrant".
Après Franck Marlin (lire MNC du 16 mai 2011), ce sont donc au total trois députés (sur 577 !) et un sénateur (sur 343 !) qui ont rejoint les rangs de l'AFFTAC, sans que, semble-t-il, les projets du CISR ne soient encore parvenus aux oreilles des socialistes ou des écologistes...
Car sans pour autant s'aligner derrière l'AFFTAC, plusieurs autres députés de la majorité présidentielle et du Nouveau centre ont déjà clairement fait savoir leur opposition au projet d'interdiction des avertisseurs radars : ils ont été superbement ignorés par le gouvernement de François Fillon et Nicolas Sarkozy - ce dernier étant, on ne le rappellera jamais assez, le principal instigateur des radars automatiques en 2003. Ce qui, bien sûr, ne pourrait pas se produire si la France était une démocratie dite "représentative", dans laquelle les parlementaires représenteraient le peuple qui les élus pour charger le gouvernement d'appliquer les lois qu'ils auraient eux-mêmes votées...
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