L'Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d'aide à la conduite (AFFTAC), créée en réaction à la volonté du gouvernement d'interdire les avertisseurs de radars (lire MNC du 11 mai 2011 et notre Dossier spécial CISR : répression et réactions ), affirme aujourd'hui avoir récolté " plus d'un…
L'Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d'aide à la conduite (AFFTAC), créée en réaction à la volonté du gouvernement d'interdire les avertisseurs de radars (lire MNC du 11 mai 2011 et notre Dossier spécial CISR : répression et réactions), affirme aujourd'hui avoir récolté "plus d'un million de signatures contre l'interdiction des avertisseurs radars".
Plus d'un million de signatures
"Le gouvernement du président Sarkozy a annoncé une mesure injuste qui pénalise plus de 6 millions de Français !", ont rappelé les porte-parole de l'association lors d'une conférence de presse organisée cet après-midi à Paris.
L'AFFTAC soutient que "le gouvernement du président Sarkozy (l'instigateur des radars automatiques en 2003, lorsqu'il était encore ministre de l'intérieur, NDLR) se trompe de débat" et rappelle que "les avertisseurs de radars contribuent à la sécurité sur les routes, raison pour laquelle les deux tiers des Français sont contre leur suppression".
Manifestation le 2 juin dans toute la France
"Les avertisseurs contribuent à une conduite plus sûre, affichant en permanence les limitations de vitesse, permettant l'anticipation de tous les événements dangereux sur la route (freinage brutal, zones à risques, patrouilleurs, bouchons…), ainsi qu'à lutter contre la somnolence, première cause d'accidents en France", explique l'association fondée la semaine dernière par les principaux fabricants d'avertisseurs de radars Coyote, Inforad et Wikango (lire MNC du 12 mai 2011) et rejointe depuis par les fournisseurs d'applications iPhone Eklaireur et Avertinoo (lire MNC du 17 mai 2011).
"Nous demandons au président Sarkozy, au nom de l'AFFTAC et de nos 6 millions d'utilisateurs, de revenir sur l'interdiction des avertisseurs", conclut l'association qui organisera jeudi 2 juin "une grande manifestation partout en France et particulièrement à Paris".
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