Réunis ce matin au siège de l'Automobile Club à Paris, les trois grands acteurs du marché (Coyote, Inforad et Wikango) ont décidé de former l'Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d'aides à la conduite (AFFTAC) pour empêcher le gouvernement d'interdire l'utilisation des avertisseurs de…
Réunis ce matin au siège de l'Automobile Club à Paris, les trois grands acteurs du marché (Coyote, Inforad et Wikango) ont décidé de former l'Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d'aides à la conduite (AFFTAC) pour empêcher le gouvernement d'interdire l'utilisation des avertisseurs de radars, une mesure qualifiée "d'injuste, injustifiée et aveugle".
Alors que le business des avertisseurs de radars avait littéralement explosé ces dernières années (lire notamment MNC du 5 mai 2011 : les avertisseurs de radars ne connaissent pas la crise !), leurs perspectives de développement s'étaient en effet subitement assombries hier avec l'annonce surprise de leur future interdiction (lire MNC du 11 mai 2011 : radars cachés, gilet fluo et grandes plaques pour les motos)...
Soutenus par "4,7 millions d'utilisateurs de nos produits", parmi lesquels des simples particuliers mais aussi "des taxis, ambulanciers, routiers, motards, représentants de commerce, artisans, salariés de PME ou infirmières pour qui permis de conduire équivaut souvent à un permis de travailler", les patrons de Coyote (Fabien Pierlot), Inforad (Jean-Georges Schwartz) et Wikango (Loïc Rattier) ont donc annoncé leur volonté de "faire reculer le gouvernement".
Mesures liberticides : |
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"4,7 millions de contributeurs actifs à la sécurité et à la prévention routières"
"Nos 4,7 millions d'utilisateurs ne sont pas des délinquants", a notamment rappelé Fabien Pierlot : "nous sommes une communauté de conducteurs qui défendent une route plus sûre en partageant des infos en temps réel, on ne peut pas interdire ça aux Français". L'AFFTAC entend donc mener campagne pour "dénoncer tous les mensonges entendus depuis hier".
"Le gouvernement souhaite développer l’information en temps réel des conducteurs sur la limite de vitesse à respecter ? Nous le faisons déjà. Nos produits affichent en permanence la limite de vitesse à respecter !", rétorque M. Pierlot.
"Le gouvernement souhaite renforcer la vigilance au volant ? Toutes les études que nous avons réalisées prouvent que les avertisseurs permettent d’accroître la vigilance de chaque conducteur et permettent de lutter contre les risques de somnolence", poursuit l'AFFTAC.
"Le gouvernement souhaite promouvoir les bons comportements sur la route ? Chacun de nos appareils signale les zones à risque grâce à la communauté de nos utilisateurs, permettant ainsi d’anticiper les zones de ralentissement et les freinages brutaux", conclut l'association.
Enfin, en "signalant les zones accidentogènes pour inciter les conducteurs à lever le pied à tous ces endroits, nous contribuons à améliorer la sécurité routière".
"On n'a absolument pas été concertés avant cette décision", déplore en outre Loïc Rattier (Wikango) tandis que Jean-Georges Schwartz (Inforad) rappelle que le business des avertisseurs de radars génère "2000 emplois directs et indirects en France, pays dont le leadership dans ce domaine est ajourd'hui mis en péril par le gouvernement".
Une vaste mobilisation de cette "communauté d'utilisateurs" aura lieu mercredi 18 mai à 13h00 à Lille, Bordeaux, Lyon, Marseille et Paris (toutes les infos à suivre sur Moto-Net.Com).
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