A partir d'aujourd'hui et jusqu'au 22 mai se déroule en région parisienne la "Quinzaine des deux-roues motorisés", une opération de prévention et de sensibilisation lancée par la Direction régionale et interdépartementale de l'équipement et de l'aménagement (DRIEA) à l'attention des conducteurs les plus jeunes et des commuters…
A partir d'aujourd'hui et jusqu'au 22 mai se déroule en région parisienne la "Quinzaine des deux-roues motorisés", une opération de prévention et de sensibilisation lancée par la Direction régionale et interdépartementale de l'équipement et de l'aménagement (DRIEA) à l'attention des conducteurs les plus jeunes et des commuters (lire encadré ci-dessous).
La Quinzaine du deux-roues motorisé |
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Un temps pressentie pour participer à cette initiative qui paraît louable - du moins sur le fond -, la Fédération française des motards en colère (FFMC) a finalement décidé de ne pas prendre part "à cette grande messe de la culpabilisation déguisée en une pseudo opération de prévention".
Double langage
Dénonçant "le double langage des autorités quand elles prétendent s’occuper de la sécurité des conducteurs casqués", la FFMC reproche notamment à la Préfecture de Police de "prétendre faire de la prévention" en organisant cette quinzaine du deux-roues motorisé.
Surtout, cette opération ne servirait que de couverture permettant "de détourner les budgets des plans départementaux d’action pour la sécurité routière (PDASR), initialement prévus pour la prévention, pour s’octroyer encore davantage de moyens pour verbaliser les conducteurs", regrette l'association (lire notamment MNC du 6 mai 2011 : la préfecture de police de Paris cible ouvertement les deux-roues).
Grosses ficelles
Profondément agacée par ce qu'elle estime être toujours "les mêmes grosses ficelles", la FFMC s'alarme de la politique toujours plus répressive à l'encontre des usagers de deux-roues et de la récurente propension à les stigmatiser en faisant notamment "croire que les 2RM sont un problème" dans le seul but de mieux "les réprimer sans faiblesse en le faisant savoir dans les médias".
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