L'Italie applique depuis le 1er janvier 2016 " l'échange transfrontalier d'information s" sur les infractions routières avec la France, rejoignant ainsi la Belgique, l'Espagne, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie et la Suisse (lire MNC du 20 septembre 2013 : l'étau se resserre sur les conducteurs européens )...
L'Italie applique depuis le 1er janvier 2016 "l'échange transfrontalier d'informations" sur les infractions routières avec la France, rejoignant ainsi la Belgique, l'Espagne, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie et la Suisse (lire MNC du 20 septembre 2013 : l'étau se resserre sur les conducteurs européens)...
Les conducteurs italiens piégés surpris par un radar automatique (vitesse ou feu rouge) sur les routes françaises seront désormais poursuivis... et réciproquement : flashé en Italie, vous recevrez un avis de contravention dès votre retour en France !
Facilité par l'automatisation des contrôles de vitesse et du respect des feux rouges, cet échange de prunes d'informations repose sur un accès réciproque aux centres automatisés traitant les infractions relevées par les radars automatiques des pays membres.
"En 2015, près de 414 000 infractions constatées par les radars automatiques français concernaient des véhicules immatriculés en Italie", souligne la Sécurité routière : un manque à gagner financier sécuritaire tout simplement intolérable...
"Il s'agit d'une mesure indispensable pour lutter contre les excès de vitesse, cause majeure d'accidentalité routière, mais aussi d'un pas supplémentaire vers l'égalité de traitement entre conducteurs français et étrangers, que le Comité interministériel de la sécurité routière du 2 octobre dernier a voulu mieux assurer", explique quant à lui Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière.
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