Détrôné par le Forza 125 en 2015 après 10 années de règne sans partage, le Xmax 125 veut récupérer sa couronne en 2018. Pour ce faire, le scooter Yamaha "made in MBK" reçoit bon nombre d'évolutions que Moto-Net.Com a pu tester : direction Versailles... et son château bien sûr !
Lancé en 2006, le Xmax 125 a permis aux automobilistes et aux motards - raisonnables ou fauchés ? - de conduire une réplique du phénoménal Tmax 500 sorti cinq ans plus tôt. Le succès a été immédiat, notamment en France où plus de la moitié de la production s'est écoulée : 58% exactement des 140 943 unités (Skycruiser et Evolis compris) vendus entre 2006 et 2016!
Sur l'ensemble de l'Europe, le Xmax 125 "premier du nom" (2006-2009) s'est vendu à 61 741 exemplaires. Le marché de la moto et du scooter tournait alors à plein régime, à l'instar des marchés financiers. Mais ces derniers sont restés trop longtemps dans la zone rouge...
Après une mauvaise année 2009 - mauvaise pour beaucoup de monde -, le Xmax 125 a profité de sa mise à jour pour carburer de nouveau. Sa domination en France a perduré les trois années suivantes, malgré des scores en baisse. Sur notre continent, le modèle 2010-2013 a assuré 49 014 nouvelles ventes aux Bleus d'Iwata.
La naissance de la troisième génération a permis à Yamaha de se relancer, mais timidement et uniquement en 2014. Car l'année suivante a été marquée par l'avènement d'un nouveau roi sur le segment du scooter GT-sportif : le Forza 125, plus agressif que ses prédécesseurs Panthéon et S-Wing !
En préambule du lancement européen du nouveau Xmax 125 2018 à Paris, Clément Villet, responsable de la division deux-roues motorisés chez Yamaha Motor Europe, profite de la conférence de presse pour analyser les chiffres de ventes du Xmax 125 en France.
Omettant délibérément et logiquement de signaler le succès du nouveau concurrent Honda pour expliquer le fléchissement du bestseller Yamaha ces deux dernières années, notre hôte constate que "l'effet nouveauté est très important sur ce secteur"...
Force est de constater qu'à chacun des renouvellements de son scooter, la sacro-sainte croissance était au rendez-vous. Avec son Xmax "IV" donc, Yamaha repart donc en croisade avec pour double objectif de faire grimper le volume de ventes... et "reprendre le leadership", concède cette fois Clément Villet.
Pour ce faire, la firme aux diapasons a écouté ses clients. Un sondage effectué en France auprès d'un échantillon de 200 possesseurs du Xmax 125 a ainsi révélé que la majorité d'entre eux (30%) placent en tête de leurs préférences, le design et la finition de leur scooter. L'effet "French Touch" de MBK, sans doute...
En effet, le Xmax n'est pas seulement apprécié en France (10 ans en tête des ventes 125 !) : il y est également construit ! L'usine MBK de St-Quentin (02) d'où ne sortiront plus de deux-roues "MotoBéKane" l'an prochain - la marque est mise en sommeil - continue plus que jamais à produire la gamme Xmax 125, 300 et 400 !
Si les moteurs Minarelli proviennent d'Italie - de Bologne plus exactement, comme les Ducati ! -, les cadres des scooters Yamaha sont confectionnés dans l'Aisne, les carénages y sont également moulés puis peints, et le tout y est assemblé ! Soigneusement d'ailleurs...
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CONDITIONS ET PARCOURS | ||
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POINTS FORTS XMAX 125 | ||
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POINTS FAIBLES XMAX 125 | ||
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