La KTM 390 Duke lancée en 2013 évolue en même temps que sa petite soeur 125, avec laquelle elle partage beaucoup : look, partie cycle, équipements... Côté motorisation, le roadster KTM destiné aux permis A2 se plie à la norme Euro 4 mais ne se dégonfle pas. Essai !
Sortie deux ans après la 125, la 390 Duke profite du passage à l'an 2017 - et surtout à la norme antipollution Euro4 ! - pour évoluer sur de nombreux plans, à l'instar de sa petite frangine. Car comme la première, cette seconde génération de frères soeurs Duke s'apparente à de vraies jumelles !
Ces deux motos partagent en effet le même châssis tubulaire en acier, la même architecture moteur, le même accastillage dernier cri, les mêmes habillages taillées à la serpe par l'agence de design Kiska, les mêmes coloris orange et blanc... Et elles sortent de la même usine en Inde : celle de l'actionnaire et partenaire de KTM, Bajaj !
Le "copier-coller" ne se limite d'ailleurs pas aux machines : l'écrasante majorité de l'argumentaire commercial énoncé sur le site officiel de KTM en France est également conservé, à la virgule près ! Nous reviendrons au cours de notre essai sur les rares différences...
"Tu ne trouveras jamais un meilleur investissement moto", défie KTM sur la page web de son nouveau roadster de 390 cc (373,2 cc exactement, voir la fiche technique en dernière page). Dépenser 5 590 euros pour une "grosse 125 made in India" serait-il un si bon plan ? C'est ce que Moto-Net.Com va tâcher de vérifier...
La firme de Mattighofen a convié MNC à la présentation presse mondiale de ses deux entrées de gamme : d'une part la "mini" Duke 125 destinée aux détenteurs des permis A1 ou B (15 ch maxi donc), et de l'autre la "petite" Duke 390 volontairement limitée à 44 chevaux afin de respecter le rapport puissance/poids maximal autorisé pour les nouveaux permis A2 (0,2 kW/kg).
"Notre nouvelle 390 Duke pèse un peu plus lourd que l'ancienne (149 kg à sec contre 139 d'après les fiches techniques constructeur, NDLR) si bien qu'il n'est plus nécessaire de brider le moteur à 41 chevaux pour entrer dans les clous européens", nous précise Luke Brackenbury, responsable presse KTM.
Voilà qui simplifie grandement la vie des jeunes motards - et celle des moins jeunes qui débutent aussi, puisque l'accès au permis A "Full" après 24 ans a sauté l'été dernier - au moment d'acheter leur 390 Duke, mais aussi lorsqu'ils décident de s'en séparer ! Mais revenons-en à notre essai...
Après une courte balade effectuée sur la 125 Duke, MNC saute sur les commandes - scrupuleusement identiques, elles aussi - de la 390 Duke. La pluie tombe toujours drue sur le toit du "Lingoto" de Turin (ancienne usine FIAT) où nous nous trouvons...
Mais à la première rotation de poignée, les gouttes sont comme évacuées de nos pensées et éjectées de notre visière. Pas fous, les autrichiens nous ont fait tester la moto de 15 chevaux avant celle de 44, si bien que cette dernière nous paraît diablement plus performante !
"En Asie, c'est la 390 Duke que les motards surnomment la "bête" de KTM, pas la 1290 Super Duke R !", nous assurait l'un des membres du staff, la veille de notre essai. Et il faut reconnaître qu'après avoir cravaché sans relâche les 15 poneys de la "mini" Duke, disposer d'une écurie de 44 canassons est revigorant... Avanti en page suivante !
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CONDITIONS ET PARCOURS | ||
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POINTS FORTS 390 DUKE 2017 | ||
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POINTS FAIBLES 390 DUKE 2017 | ||
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